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Mouvement des Jeunes pour l’Emergence du Niger (MOJEN) vient d’apprendre avec une joie sans précédant de son histoire, la téméraire décision prise par la plénière de la CENI en renvoyant le fichier électoral soumis à son appréciation ce Mercredi 23 Décembre 2015.

Ayant, jamais fait l’objet de consensus par l’ensemble de la classe politique du Niger, son renvoi par la CENI est expressif de la volonté du peuple nigérien de voir enfin un fichier audité internationalement et de façon indépendante y prendre place. Le MOJEN saisit l’occasion pour féliciter l’ensemble des membres de l’institution et exprime  son entière disponibilité à les accompagner dans leur noble et exaltante mission.

Alors que notre pays s’achemine vers les élections générales de 2016, un groupuscule d’officiers militaires, mus par on ne sait quel prétexte, a pensé pouvoir changer le destin de nos institutions républicaines en planifiant un coup d’Etat visant à renverser le régime en place démocratiquement élu par le peuple nigérien souverain.
La triste nouvelle qui couvait depuis quelques temps, a été confirmée par le Président de la République lui-même, dans son message à la Nation à l’occasion de la célébration du 57ème anniversaire de la proclamation de la République.

Réuni ce jour 22 Décembre 2015, à l’effet d’examiner la situation sociopolitique du pays , le Bureau Politique National du MNSD-Nassara fait la déclaration dont la teneur suit :

Dans son message à la Nation à l’occasion de la commémoration du 57^ème anniversaire de la proclamation de la République, le Président-candidat Issoufou Mahamadou a fait état d’une tentative de coup de force et de l’arrestation de plusieurs officiers des Forces Armées Nigériennes.

Ce n’est pas la première fois que Issoufou Mahamadou annonce solennellement une tentative de coup d’Etat contre son régime, sans jamais en apporter les preuves. La soit disante enquête promise nous édifiera s’il s’agit d’une enième tentative de diversion, ce dont les Autorités de la 7^ème République ont habitué le Peuple, chaque fois qu’elles se trouvent face à des difficultés.

Quoi qu’il en soit, le MNSD-NASSARA trouve en cette annonce , la manifestation d’un profond malaise qui gangrène tous les corps sociaux de la nation et face auquel, malheureusement le pouvoir en place reste indifférent et méprisant.

Le Samedi 19 Décembre s'est tenue l'ouverture d'une série d'ateliers de formation/sensibilisation sur le Tarif Extérieur Commun (TEC) de la Communauté des Etats De l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) lequel, rappelons-le a été fait l'objet de signature des différents Chefs des Etats membres de ladite communauté dès le 25 Octobre 2013 à Dakar, au Sénégal et dont l'application a été prévue pour le 1er Janvier 2015 passé.

Notons bien que cet atelier nous a permis, en tant que médias, d'avoir une idée bien focalisée sur le sujet malgré que certaines des notions sembles être inconnues (termes techniques disent-ils) par mes autres camarades. Et à ce jour précis, nous à même capable d'évoquer la question du TEC/CEDEAO avec d'autres peronnes.

En rappelle, la CEDEAO, Communauté des Etats De l'Afrique de l'Ouest a été créée le 28 mai 1975 par le Traité (Traité révisé en 1993) signé à Lagos au Nigéria par les Chefs d’Etat et de Gouvernement. Elle a pour buts de:

• Promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une Union Economique de l’Afrique de l’Ouest et élever le niveau de vie des peuples;
• Maintenir et accroitre la stabilité économique;
• Renforcer les relations entre Etats et contribuer au progrès et au développement du continent.

A l’origine elle regroupait seize (16) pays: le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Cote d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo. Mais en 2000, la Mauritanie s’est retirée ramenant le nombre de pays membres à quinze (15).

La CEDEAO est un espace d’environ 5.113.000 km2  avec une population estimée à 308 millions d’habitants en 2012.

 Nigériennes, Nigériens ;  Mes Chers concitoyens ;

Demain 18 Décembre 2015, notre pays commémore le 57^e anniversaire de la proclamation de la République.

Cet anniversaire se situe dans un contexte de préparation des prochaines échéances électorales. En effet, dans deux (2) mois, précisément le 21 février 2016, vous irez aux urnes pour exercer un droit civique fondamental dans une démocratie : le droit d’élire vos représentants à l’Assemblée nationale mais aussi d’élire celui ou celle qui conduira les destinées suprêmes du pays pour le prochain mandat. Le gouvernement sur proposition de la CENI a d’ores et déjà convoqué le corps électoral à cet effet.

Ces élections constituent une phase importante pour la consolidation de notre démocratie et pour l’efficacité des institutions républicaines que j’ai toujours voulues fortes et stables. C’est pourquoi, comme je m’y étais engagé dans mes précédentes interventions, le Gouvernement est instruit de tout mettre en œuvre pour que ces scrutins soient sincères, transparents et crédibles.

Au Niger, l’opposition a suspendu mardi sa participation à l’audit du fichier électoral qui devait s’achever le 18 décembre, et a réclamé l’intervention d’un « cabinet international, indépendant et crédible ».

Le pouvoir et l’opposition étaient tombés d’accord, samedi 12 décembre, pour un audit du fichier électoral, qui devait s’achever vendredi 18 décembre. Las, cet accord n’aura duré que trois jours. « Nous avons suspendu notre participation aux travaux du comité », a ainsi indiqué à l’AFP un responsable de l’opposition, qui a estimé les délais trop court.

« L’audit doit se faire avec un cabinet international, indépendant et crédible », a quant à lui expliqué, sur une télévision locale, Ousseini Salatou, le porte-parole de l’opposition, qui menace de boycotter le scrutin. L’essentiel est d’avoir un fichier propre qui a l’accord de tout le monde », a-t-il ajouté, en accusant le pouvoir de mauvaise volonté.

Le président Nigérien M. Mahamadou Issoufou a confirmé Jeudi 17 décembre l’échec d’un putsch militaire contre son régime alors que le pays s’apprete a célébré le 57 anniversaire de la proclamation de la République.
“Alors que toutes les institutions qui en ont la charge préparent activement les élections afin que le peuple Nigérien puisse faire son arbitrage dans la transparence, une poignée d’individus qui ont la tête dans les années soixante, ont décidé de substituer leur propre arbitrage à celui du peuple souverain “ a indiqué le président Issoufou lors du traditionnel message a la message a l’occasion de la proclamation de la République du Niger.

La Communauté des Etats De l'Afrique de l'Ouest CEDEAO, a engagé une série d'ateliers de formation/sensibilisation dans ses différents pays membres en vue de faire connaître aux usagers et/ou concernés le nouveau Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO (TEC) qui vient remplacer son prédécesseur de l'UEMOA.

Document déjà entré en vigueur et mis en application par les institutions (Douanes...) des Etats membres concernés, le TEC/CEDEAO est considéré comme la base taxable de toutes marchandises circulant dans la zone CEDEAO et faisant l'objet de commerce internationale et/ou communautaire. Cependant, des modifications importantes sont ajoutées dans le nouveau TEC et certaines taxes sont même revues à la hausse.