Actualités

CONGRÈS DE LA CDS : Ça tire vers la casse

Le Sam 10 sept 2011

Par Hima

  Rien n’est sorti des dernières assises de la CDS dans le sens d’un retour aux négociations entre les deux factions adverses du parti. Au contraire, le fossé déjà suffisamment profond de la crise s’est élargi davantage avec l’exclusion prononcée par les assises du congrès qui s’est tenu à Zinder du 4 au 5 septembre dernier contre le vice-président au titre de la région de Maradi, Abdou Labo, le vice-président pour la région de Dosso, Maidagi Allambaye et Aïchatou Ben Wahab, membre du bureau politique national, tous grandes figures du mouvement de fronde qui secoue le parti depuis plusieurs mois.

La direction de la CDS qui a pris ces mesures extrêmes contre les trois res- ponsables du parti a dit agir dans le sens des dispositions du statut de l’opposition qui stipulent clairement qu’aucun membre d’un parti de l’opposition ne peut participer dans une équipe de gouvernement sans donner sa démission. Le vice-président de la CDS Abdou Labo est actuellement membre du gouvernement avec le portefeuille de Ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires religieuses. Quant à Maidagi Allambaye et Aïchatou Ben W ahab, ils sont tous deux conseillers à la présidence de la République.

Le chef touareg Aghali Alambo témoigne de la dispersion des derniers fidèles du Guide.

Le Sam 10 sept 2011

Par Thierry Oberlé

  

«En tant que chef touareg, je conseille aux Touareg qui se sont repliés avec les kadhafistes d'arrêter de tergiverser. Il faut négocier pour éviter le combat. Le régime s'est effondré et il n'y a plus personne pour qui se battre.» Longtemps proche de Kadhafi, le chef touareg d'origine nigérienne, Aghali Alambo, 47 ans, jette l'éponge.

Il a quitté Tripoli lors de la chute de la capitale et rejoint Niamey dimanche en compagnie d'anciens fidèles du Guide dont l'ex-patron de la télévision, Abdallah Mansour, après un long périple à travers la Libye

Interrogé par Le Figaro, il raconte au téléphone sa fuite : «Je suis d'abord passé par Beni Oulid (170 km au sud-est de Tripoli). Là, j'ai rencontré Seïf al-Islam, le fils de Kadhafi. C'était le 30 août. Il paraissait déterminé à résister, mais il est aujourd'hui, dit-on, à Sebha (la poche pro-kadhafiste du centre du pays). À Beni Oulid, l'ambiance n'était pas bonne. Les habitants nous demandaient de quitter la ville car ils ne veulent pas avoir d'ennui en hébergeant des gens recherchés par la justice internationale. Ils nous adjuraient de nous en aller et étaient prêts à nous conduire ailleurs.» Des contacts noués avec des membres du Conseil national de transition (CNT) ont permis au groupe de quitter la zone.

ENRICHISSEMENT ILLICITE : Une vingtaine de cadres de la douane dans le collimateur de la justice

Le Sam 10 sept 2011

Par Hima

  L’instruction judiciaire ouverte pour enrichissement illicite au niveau des cadres de la douane vient déjà d’enregistrer sa première victime. Le Colonel des douanes Edouard Assogba est, depuis la semaine dernière, incarcéré à la prison civile de Kollo. Les mesures d’investigations se poursuivent et des sources proches des milieux de la douane, on n’indique que c’est globalement une vingtaine de responsables de la douane qui sont pour l’instant concernés.

La douane est dans le collimateur de la justice. Les dénonciations répétées au sujet de l’enrichissement exagéré de plusieurs cadres de la douane ont fini par mettre la puce à l’oreille de l’appareil judiciaire qui a ouvert les informations sur les responsables de l’administration de la douane. C’est précisément à partir du Colonel Edouard Assogba, chef de bureau des douanes de Zinder que le scandale est parti. L’affaire a été déclenchée à la suite d’un incident au niveau d’une agence de l’Ecobank.

SESSON EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE DU 13 SEPTEMBRE 2011: La levée de l'immunité de Zakai en débat

Le Sam 10 sept 2011

Ecrit par le PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

 

  Cela fait trois mois environ que l’affaire de détournement de la somme de un milliard huit cent cinquante millions cent soixante dix neuf quatre cent cinquante francs (1.857.179.450 F CFA) anime la presse nationale radiophonique télévisuelle et écrite. Dans le cadre de cette affaire plusieurs fonctionnaires ont été interpellés et on parlait de l’éventualité de la levée d’immunité de l’opérateur économique député impliqué dans cette affaire.

Depuis le cinq août dernier le procureur de la république près le tribunal de grande instance hors clase de Niamey a rédigé une requête aux fins de levée d’immunité parlementaire du député incriminé. Cette requête a été adressée à l’Assemblée Nationale, institution habilité à procéder à la levée de cette immunité et à autoriser la prise à son encontre de mesures privatives de liberté (garde à vue, détention préventive, prise de corps) et pour la procédure engagée.

Conseil des Ministres du jeudi 18 Août

Le Lun 22 août 2011

Ecrit Biacorp Le conseil des ministres s'est réuni, hier, jeudi 18 août 2011, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du conseil des ministres. Après examen des points inscrits à l'ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

L’opposition craint des représailles après l'attaque contre Alpha Condé

Le Ven 22 juil 2011

Par Trésor KIBANGULA (texte)
 

  Après l’attaque mardi contre la résidence du président Alpha Condé, plusieurs dizaines d’arrestations de militaires et d’officiers proches de Sekouba Konaté et de Dadis Camara, deux anciens chefs de la junte au pouvoir avant les élections de 2010, ont eu lieu.

Bien que seule la détention de membres de l’armée ait été jusqu’à maintenant annoncée, l’opposition politique craint désormais que ce que le président Condé a qualifié de 'tentative d’assassinat' serve au pouvoir 'pour régler des comptes' avec certains opposants.

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti d’opposition guinéen, s’inquiète en effet de la disparition depuis mardi d’Oury Bah, son vice-président en charge des relations extérieures, de même que de certaines 'interpellations illégales' de ses partisans. Son chef de file, Cellou Dalein Diallo, qui se trouve actuellement à Dakar, avait dès mardi condamné lui-même l’assaut contre la résidence du président Alpha Condé, recommandant aux 'services compétents de l’administration de mener les investigations et d’identifier les commanditaires et les auteurs de cette violence.

A peine nommée, une ministre somalienne enlevée par les islamistes shebab

Le Ven 22 juil 2011

Par TV5

 

   Les insurgés shebab ont enlevé jeudi une ministre du gouvernement somalien de transition soutenu par la communauté internationale, rappelant avec brutalité les problèmes sécuritaires en Somalie au moment où les humanitaires tentent de revenir aider des centaines de milliers de victimes de la famine.

Asha Osman Aqiil, qui venait tout juste d'être nommée ministre des Femmes et des Affaires familiales, a été enlevée par des combattants islamistes shebab à quelque 30 kilomètres au nord de la capitale Mogadiscio.

"Asha Osman Aqiil est en prison dans la ville de Balad (...) après avoir été kidnappée alors qu'elle se rendait à Mogadiscio pour prendre ses nouvelles fonctions", a affirmé un chef de son clan, Ahmed Sheikh Mohamud.

"Nous sommes au courant qu'elle a été enlevée", a confirmé un officier de police s'exprimant sous couvert d'anonymat.

La jeune femme de 32 ans avait été nommée par le Premier ministre Abdiwali Mohamed Ali, mercredi, en même temps que 17 autres nouveaux ministres, tous des hommes.

Sahra Maalin, une militante des droits des femmes, a condamné le kidnapping, assurant que "les femmes somaliennes feront ce qu'il faut pour assurer sa libération".

Sécheresse en Somalie : les Nations-unies se heurtent à l'état de guerre

Le Ven 22 juil 2011

Par F24 L'Onu a décrété le 20 juillet 2011 l'état de famine en Somalie, une alerte qui permet surtout de solliciter les donateurs. Les régions de Bakool et Lower Shabelle au Sud du pays sont les plus touchées. La sécheresse y sévit depuis deux ans. Plus d'un million de personnes y souffrent de pénurie alimentaire. Mais l'arrivée de l'aide se heurte à une guerre civile larvée, même si les Shebabs, miliciens islamistes radicaux qui contrôlent une partie de la Somalie, se sont engagés à laisser circuler les convois humanitaires.