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Levée de l’immunité parlementaire, Le groupe de l’opposition émet des réserves

Le Mar 13 mars 2012

Par Source

abdulkarimpresmnsd.jpgLe groupe parlementaire de l’Alliance pour la Réconciliation Nationale (ARN, opposition politique nigérienne), s’est abstenu de voter la résolution portant installation des comités ad’hoc chargés d’examiner les dossiers de levée de l’immunité parlementaire de huit députés.

A cet effet, le groupe parlementaire de l’ARN a animé un point de presse ce matin dans la salle de commission des Finances de l’Assemblée Nationale.

Nous vous proposons la teneur de l’exposé présenté par le Président du groupe de l’ARN, le député Abdoulkadri Tidjani.

"Il vous souviendra que l’Alliance pour la Réconciliation Nationale à travers la déclaration du Chef de File de l’Opposition a opté pour une opposition constructive et responsable, respectueuse de l’Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance.

Dans cette optique, le Groupe parlementaire ARN a toujours œuvré dans le sens de soutenir tous les textes de loi allant dans le sens de la défense de l’intérêt général.

En accédant au pouvoir le régime actuel a promis aux nigériens de faire de la bonne gouvernance son cheval de bataille en assainissant les finances publiques dans le respect strict des lois et règlements de la République.

Malheureusement en lieu et place de la bonne gouvernance, il est servi au peuple nigérien, des intrigues politiciennes tendant à éroder les maigres finances publiques sur la base d’une alliance fondée exclusivement sur la défense des intérêts de certains groupes partisans au mépris de l’intérêt général.

A Ceux Qui l'accuse pas de vouloir coute que coute recomposer la classe politique...

Le Lun 12 mars 2012

Par le Soleil

jackouaccuse.jpgNous témoignons fermement. Avant, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs, lorsqu'il était aux côtés de ses amis de départ (ceux qui étaient de la création du CDS Rahama), le groupe de Jackou (son groupe politique s'entend) ne craignait personne et pouvait tenir tête à quiconque.

Le CDS Rahama n'a pas pour habitude d'être à la remorque d'un autre. Il jouait pour ainsi dire les premiers rôles et était tout simplement craint. Il est dommage que la zizanie, les problèmes de personnes et aussi la forte personnalisation du parti au profit du seul Mahamane Ousmane, que tous ses péchés, soient à l'origine de l'affaiblissement progressif de la véritable force politique qu'était CDS. Si aujourd'hui le parti vert n'est que l'ombre de lui-même, il faut en chercher les raisons dans la maison.

En initiant la dernière rencontre des anciens du CDS Rahama, Jackou avait-il d'autres ambitions que de regrouper d'anciens camarades aujourd'hui éparpillés et qui ne tirent aucun profit de la politique qui a cours ? Jeune étudiant à l'époque nous avions suivi avec beaucoup d'intérêt la marche victorieuse du parti. Et la chance nos sourira puisque très tôt, notre camarade Mahamane Ousmane connaîtra le privilège d'être élu premier président démocratiquement élu du Niger.

Nous avions réussi cet exploit pendant que certains n'y avaient jamais pensé. Si tant est que l'avenir appartient à ceux qui s'organisent, qui font des bonnes projections, qui osent disons-le, le soleil soutiendra Jackou et tous les autres qui s'inscrivent dans cette dynamique. Nous disons oui à Jackou, oui à son initiative et nous nous engageons personnellement à l'y accompagner, sachant que le chemin sera parsemé d'embûches.

Un proche de Kadhafi nommé conseiller à la présidence du Niger

Le Lun 12 mars 2012

Par Source

 

bachirsaleh1.jpgUn ancien proche collaborateur de Mouammar Kadhafi, non recherché par la Cour pénale internationale (CPI), a reçu un passeport diplomatique au Niger où il a été nommé conseiller à la présidence , a-t-on appris hier de sources proches de la police à Niamey.

 Sur ce passeport diplomatique il est écrit que l'interessé Bachir Saleh Bachir est né en 1946 à Agadez.

Mr Bachir, outre les fonctions de directeur de cabinet du Guide libyen déchu, dirigeait en son nom le puissant fonds libyen d’investissement Libyan African Investment Portfolio. Sa promotion risque de tendre un peu plus les relations, compliquées, entre Niamey et le nouveau pouvoir libyen.

Le Niger héberge près de 230 000 réfugiés de Libye, y compris d’anciens mercenaires de Mouammar Kadhafi, et a également accordé l’asile à l’un des fils du Guide déchu, Saadi.

Reversements frauduleux de marchandises en transit : Qui doit, en premier, assumer la responsabilité ?

Le Lun 12 mars 2012

Par I.K

chambrecommerce1.jpgEn cas de fraude douanière, la responsabilité de la Chambre de commerce, vis-à-vis de l'Etat, est engagée. C'est à la Chambre de commerce de versé à l'Etat les droits compromis et les pénalités qui en découlent.

 Depuis 1965, en effet, l'Etat a institué, par décret, un prélèvement parafiscal, sur toute marchandise importée, à versé à la Chambre de commerce, pour que l'argent collecté serve de garantie en cas de manquement de la par des importateurs. En y souscrivant, les importateurs prennent une sorte d'assurance pour couvrir, vis-à-vis de l'Etat, leurs opérations. La Chambre de commerce, qui est l'assureur, se doit donc de désintéresser l'Etat quitte, par la suite, de régler le différent entre elle et l'opérateur économique concerné.

Mais en fait, qu'advient-il de la somme astronomique encaissée entre 1965 et 2012 par la Chambre de commerce ? A la lumière des récents événements qui ont conduit à l'arrestation d'une dizaine de personnes parmi lesquelles on compte des Douaniers notamment tous les agents et Chef de bureau de Douane de Téra, les commerçants, transitaires et les Chefs des bureaux de Douane de Torodi, Gaya et Dan Issa, il y a lieu de se poser quelques questions sur les mécanismes et les procédures qui régissent le transit au Niger. Au regard du Décret 65-061 du 30 avril 1965, on découvre que l'Etat a institué un prélèvement parafiscal d'un taux de 0,25% de la valeur des marchandises désignées pour le transit.

Lutte contre la corruption : la fraudeuse "vertueuse"

Le Lun 12 mars 2012

Par Amadou Bounty

abounigerlait1.jpg«Article 10 : « Tous les Nigériens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs ».constitution de la 7ème République. Par décret N°2011-219 / PRN du 26 juillet 2011, le président de la République, Issoufou Mahamadou crée la haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA).

Cette création était une promesse de campagne car, dans son programme politique, GURI DAI DAI LOKACI, le candidat devenu président promettait de mener une guerre sans merci contre tous les travers qui ont contribué à retarder le décollage économique du Niger. C’était de bonne guerre ! En effet, depuis quelques années, les Nigériens assistent, médusés, à l’avènement d’une nouvelle race de millionnaires dont les seules activités étaient la politique et les autres activités connexes.

D’ailleurs, face à l’impatience de ses compatriotes à voir ladite autorité être mise en place, le président a soutenu que le retard est lié uniquement aux différentes enquêtes de moralité afin de ne placer au sein de l’institution que des hommes et des femmes probes et donc sans aucune tache. Mais, depuis quelques temps, les langues commencent à se délier et les Nigériens découvrent que ceux qui sont censés pourchasser les indélicats ne sont pas tous au dessus de tout soupçon.

C’est un secret de polichinelle qu’entre les membres de la superstructure de lutte contre la corruption on ne fume plus le calumet de la paix. Informé, le président tarde à prendre la décision qui s’impose, quitte à dissoudre carrément l’institution ou la refondre en fixant de nouvelles règles. Au lieu de cela, on a laissé s’installer un climat délétère qui est loin de permettre un travail serein dans une institution sur laquelle les Nigériens comptent pour rendre gorge à tous ceux qui ont contribué au pillage du pays.

Lutte contre la corruption : les premières victimes de la HALCIA

Le Lun 12 mars 2012

Par Amadou Issaka

prisonnier1.jpgAprès son installation, la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilés (HALCIA) a reçu des informations sur une fraude de marchandises par certains opérateurs économiques.

Ce réseau de fraudeurs a existé pendant plus de sept (7) ans. Suite à cela,le Premier responsable de la HALCIA, a fait le point au Président de la République Issoufou Mahamadou, qui a demandé à la HALCIA de diligenter une enquête à cette fin. Ainsi, le Président de la HALCIA a confié le dossier à un membre de son institution. Il a effectué des missions dans les directions régionales et bureaux de Douane de l’intérieur du pays où ces pratiques se sont déroulées au niveau des ports d’embarquements des marchandises afin de réunir des preuves matérielles.

Les conclusions du rapport d’enquête de la HALCIA ont été transmises au Parquet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, qui a instruit la Police Judiciaire, selon la procédure judiciaire normale, pour procéder à l’interpellation des présumés coupables. Ainsi, le vendredi 02 mars 2012, plusieurs personnalités, douaniers et commerçants, certains ont été entendus et d’autres interpellés et gardés à vue à la Police Judiciaire.

Le gouvernement s'attaque à l'un des plus gros circuits mafieux de la douane

Le Lun 12 mars 2012

Publié par le témoin

mafiuxdouane1.jpgFin semaine passée et début de cette semaine, la une de l'actualité est dominée par l'interpellation et l'audition des agents de la douane, des transitaires et des opérateurs économiques. Dans une déclaration rendue public ce mercredi 07 mars 2012 par le Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), sept (07) de ses militants sont à cette date détenus à la prison civile de Niamey.

 D'autres ont été inculpés et mis en liberté provisoire. Parmi les transitaires et les opérateurs économiques concernés, certains sont aussi inculpés et envoyés en prison. Parmi eux on notera un richissime commerçant du nom de Seydou Morey qui a pignon sur rue à Téra (région de Tillabéri). Il semble être le cerveau de l'affaire. Toutes les personnes entendues et inculpées sont accusées d'associations de malfaiteurs, de faux et usage de faux, de contrebande et de corruption. C'est, explique-t-on, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) qui, à la suite d'une dénonciation, a constitué le dossier en menant des investigations au Niger et au Burkina Faso. Des investigations qui lui auraient permis de débusquer un circuit de fraude douanière à grande échelle.

Pour présenter les choses comme elles sont, il faut dire que la HALCIA n'a pas fait une très grande découverte. Son action a simplement le mérite de rendre public une pratique connue de tous les initiés notamment les douaniers, les transitaires et les importateurs. Elle s'appelle le ''reversement''. Le reversement est une technique de fraude très spéciale à l'usage exclusif des plus hautes autorités douanières et de leurs hommes de main, un chef de bureau appuyé d'un ou quelques agents de confiance. C'est une véritable mafia qui s'opère tranquillement faisant perdre à l'Etat plusieurs milliards de francs et concerne généralement des marchandises de grandes valeurs. Souvent, un seul camion peut transporter des marchandises de plus de 100 millions de francs (cigarettes, alcool, tissus imprimés et autres marchandises prohibées ou fortement taxées).

Les douaniers interpellés étaient devant le parquet de Niamey

Le Ven 09 mars 2012

Par Source

douane.gifLes agents des douanes nigérienne interpellés, le vendredi 2 et samedi 3 mars dernier, par la Police Judicaire suite à un rapport d’enquête de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), étaient ce lundi 5 mars 2012, dans l’après midi devant un des juges du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey. En effet, jusqu’à minuit (00Heure), les agents des douanes, les parents, amis et connaissances des interpellés étaient dans les locaux du Palis de Justice de Niamey, afin de voir le sort qui sera réservé à cette affaire et également pour marquer leur solidarité aux personnes concernées par ledit rapport.