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Actualités
A quand le recensement des nigériens de la diaspora ?
Le Lun 24 déc 2012
Le Niger, à l’instar de tous les nouveaux pays économiquement émergents, s’engage de plus en plus dans des entreprises de développement de vastes programmes et chantiers visant à améliorer d’avantage les conditions de vie économique et sociale de sa population, dont le taux de croissance est classé parmi les plus forts de la planète.
A cet effet, nul ne peut nier l’importance d’un recensement général de la population en vue de mieux intégrer tout changement sociodémographique dans les plans, programmes et stratégies de développements multisectoriels concernant le Niger. Il est aussi important que les organisations (publiques, parapubliques, privées, institutions internationales, ONG etc) mais aussi les nigériens en tant qu’individus (commerçants, chef de famille, étudiants, cultivateurs etc) puissent s’inspirer valablement de ces données afin de perfectionner leurs prévisions et projections individuelles, organisationnelles, sectorielles, structurelles etc. Le recensement général de la population en cours au Niger est donc une action à saluer.
Néanmoins, lors de son interpellation le 10 Novembre 2012 par l’Assemblée nationale, le ministre de l’économie et des finances n’a pas évoqué la question du recensement des nigériens de la diaspora. Les honorables députés non plus n’ont pas interpellé le Ministre à ce sujet.
Or cette composante de la population nigérienne est celle sur laquelle le gouvernement a peu d’informations. En effet, à ce jour il n’existe que peu et souvent même pas du tout de statistiques concernant la diaspora nigérienne émigrée dans différents pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie. En Europe notamment, il est présentement très difficile d’avancer, même de manière approximative, le nombre pourtant important de Nigériens vivant en Belgique, France, Allemagne, Angleterre, Italie , Ecosse , Espagne , Autriche , Grèce , Hollande, Suisse, Norvège etc.
Assemblée nationale Adoption des projets de lois sur le Conseil d’Etat et la Cour de cassation
Le Lun 24 déc 2012
Les députés ont, au cours des séances plénières de jeudi et vendredi derniers, examiné et adopté deux textes de lois organiques portant sur deux hautes juridictions à savoir le Conseil d’Etat et la Cour de cassation.
C’est dans le cadre du programme de reforme judiciaire au Niger, qu’en 2007, la Chambre administrative de l’ex Cour suprême a été érigée en Conseil d’Etat. Aussi, le Projet de loi adopté par les députés, jeudi dernier, est celui là-même qui détermine la composition, l’organisation, les attributions et le fonctionnement du Conseil d’Etat.
C’est ainsi que le Conseil d’Etat peut être consulté par le Premier ministre ou les ministres sur toutes questions ou difficultés d'ordre administratif. Il donne son avis sur les projets de loi et d'ordonnance qui lui sont soumis par le Premier ministre, avant leur adoption en Conseil des ministres ; son avis motivé au Gouvernement sur les projets de décrets ou sur tout autre projet de texte pour lesquels son intervention est prévue par les dispositions constitutionnelles, législatives ou réglementaires ou qui lui sont soumis par le gouvernement. Le Conseil d'État peut, de sa propre initiative, attirer l'attention des pouvoirs publics sur les réformes d'ordre législatif, réglementaire ou administratif qui lui paraissent conformes à l'intérêt général.
Remaniement du gouvernement, Et si le Président Issoufou limogeait les ministres sans bilan
Le Lun 24 déc 2012
Le Conseil des ministres s'est réuni, le vendredi 21 décembre 2012, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.
Après examen des points inscrits à l'ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN, DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE.
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le Projet de décret fixant les attributions, la composition et les modalités de fonctionnement des organes du dispositif institutionnel d'Orientation et de Suivi évaluation du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015.
IV. MESURES NOMINATIVES.
AU TITRE DU MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES RELIGIEUSES.
• Monsieur MAMAN SEYDOU, directeur administratif, Mle 52581, est nommé Directeur général des affaires politiques et juridiques.
• Madame RABO ZARA WALLY, directeur
administratif, Mle 54949, est nommée Directrice générale de l'administration territoriale et des collectivités locales.
• Monsieur OUSSEINI MAHAMANE RABIOU,
directeur administratif, Mle 43052/J, est nommé
Directeur général de la décentralisation et de la déconcentration.
• Madame HAROUNA HAOUA ATTOUMANE, Mle 36783, est nommée Directrice des ressources humaines.
• Monsieur HAMANI BOUDA, directeur
administratif, Mle 57957/F, est nommé Directeur du patrimoine.
Emploi L'ancien DG de la LONANI entre irrégularité et magouille ?
Le Lun 24 déc 2012
Mis en position de détachement, pour 5 ans, à la Loterie Nationale par arrêté N°428/MFPT/E du 3 mai 1995, Monsieur Bounou Maman Mountaka, nommé DG de cette boîte, ne cherchera même pas à régulariser sa situation ni en 2005 ni en 2010.
Il a fallu donc le coup d'état militaire du CSRD et son éjection de son douillé fauteuil de DG pour que le monsieur prenne subitement conscience de la précarité de sa situation. Mais comme on dit ''j'y suis, j'y reste'', Bounou ne cherchera nullement à retourner à son premier métier de fonctionnaire, LONANI nourrit mieux son homme. Suite à un jonglage dont seule la transition de Djibo Salou avait le secret, le voilà qui se taille une place de choix à la LONANI. Ainsi, sa situation va être régularisée pour la période allant du 1er mai au 31 juillet 2010.
Une signature magique et magistrale du Ministre Yahaya Chaibou de la transition du tombeur de Tandja Mamadou, va, on ne sait par quelle influence faire relever Bounou Maman Mountaka du statut autonome de la LONANI. Cette affaire qui apparemment s'apparente à de la magouille a été prise au moment où plusieurs fonctionnaires nigériens sans "bras longs " sont victimes de certaines décisions fantaisistes prises par ceux d'en haut du temps du CSRD.
Du reste, Monsieur Bounou qui aurait apparemment profité de la magnanimité de l'ancien ministre de la Fonction Publique, serait devenu aujourd'hui, l'agent le plus frondeur de la LONANI. A suivre !
Fête tournante du 18 décembre Issoufou redonne à Tandja sa popularité
Le Lun 24 déc 2012
Sous la 5e République, le 18 décembre a pris une allure importante. Grâce à la fête tournante instituée par le président de la République de l’époque Tandja Mamadou, les Nigériens attendaient impatiemment cet évènement.
La fête ainsi née qui rotait d’une région à l’autre était une belle occasion d’investissement dans les autres régions du pays. Des stades, des Maisons de jeunes et de la culture, des routes bitumées, sont créés ou rénovés chaque année dans la localité qui abrite les festivités. Justement des festivités il y en avait avec la multitude de manifestations sportives et culturelles organisées. Les impressionnants défilés militaires aussi. Tout cela a disparu depuis le coup d’Etat du 18 février 2010 ayant mis fin au monstre Tazartché. La démocratie rétablie dans la nouvelle République n’a pas permis de revenir à cette heureuse initiative.
Depuis près de 2 ans que Issoufou Mahamadou est aux commandes du Niger, le 18 décembre a perdu de son éclat pour avoir été réduit à un message à la Nation qui déçoit plus d’un Nigérien. Message au cours duquel, le président de tous les Nigériens n’a pas trouvé mieux à annoncer au peuple que la décoration officielle d’une personne dont le seul mérite est d’avoir été direc teur de l’école où Issoufou Mahamadou a été inscrit : « J’ai décidé, à l’occasion du 54e anniversaire de la République, que nous fêtons demain, (…) de décorer deux autres vétérans du combat pour l’émancipation du Niger, j’ai nommé : Monsieur Sabo Boukari qui était Directeur de l’école primaire d’Illéla au moment où j’y étais inscrit en 1958 et Monsieur Gado Sabo. »
Après l’échec du gouvernement d’union nationale, Et si Hama Amadou revenait à la primature?
Le Sam 22 déc 2012
Le 4 décembre, le président de l’Assemblée nationale avait proposé à la classe politique un gouvernement d’ nationale.
La semaine d’après, le président de la République reçoit par 2 fois, les mardi 11 et vendredi 14 décembre, le chef de file de l’opposition. Le samedi 15 décembre, l’Alliance pour la réconciliation nationale (ARN) refuse la main tendue du pouvoir. Le 17 décembre, lors de son message à la Nation à l’occasion du 54e anniversaire de la proclamation de la République, le président Issoufou confirme son appel à un gouvernement d’ nationale. Voilà pour ce qui est de la chronologie des faits.
Au journal « Le Monde d’Aujourd’hui », jusqu’à preuve du contraire, nous soutenons que le président Issoufou voudrait redynamiser sa gouvernance à travers le renvoi pur et simple du gouvernement actuel. La grande équation à ce niveau est qui va succéder à Brigi Rafini ? Le diplomate peu diplomatique Bazoum Mohamed ne pourra pas faire l’affaire tant qu’il sera partagé entre la primature et la présidence par intérim de son parti. S’il abandonne le second aussi, son mépris de l’être humain ne fait pas de lui un chef d’équipe. Bazoum ne pourra pas profiter de la compétence de ses ministres tant il ne leur donnera ni la volonté d’initiative ni l’encouragement nécessaire au bon travail devant résulter du don de soi.
Hassoumi Massaoudou est déjà fatigué par le travail harassant du cabinet présidentiel. A l’image de Bazoum, Massaoudou n’est pas non plus réputé conciliant. L’homme qui a qualifié Hama Amadou, Seyni Oumarou et tous les autres « d’irresponsables » au moment de la création de l’ARN ne peut gérer un gouvernement. Kalla Hankouraou et Ouhoumoudou Mahamadou sont présumés coupables de violation de la Constitution. Pierre Foumakoye Gado qui a déjà énormément de mal à gérer le pétrole, SORAZ et SONIDEP risque de se briser la nuque si on lui faisait porter le poids d’un gouvernement. Alors, qui peut remplacer Brigi Rafini ?
Prochain remaniement du gouvernement Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut
Le Sam 22 déc 2012
Tout porte à croire qu’un remaniement ministériel est imminent. Tous les indicateurs et autres signes le prouvent. Le gouvernement actuel a montré depuis quelques temps des signes d’essoufflement.
Certains ministres sont même arrivés à leur niveau d’incompétence et ne sont plus en mesure de tenir le rythme et de suivre le pas. C’est le cas du Ministre de l’Urbanisme, Abdoulkarim Bako du LUMANA/ FA/ Africa qui selon plusieurs sources est donné partant. Par qui faut-il le remplacer ? Les candidatures sont nombreuses à ce qu’il paraît. On parle de l’actuel préfet de Filingué, de l’ancien Ministre le Capitaine Mamane Ousseini, de Saadou Mamadou, ancien DREN de Tahoua ; ancien Directeur de l’EN de Tillabéri et actuel Directeur de Cabinet du Ministre Abdoulkarim Bako.
Ces trois personnes sont toutes de la Région de Tahoua. Mais en toute logique, Monsieur Saadou Mamadou est mieux placé pour prendre la place du patron, connaissant bien les dossiers du Ministère. On parle aussi d’une autre candidature, celle de Mamane Sani de Diffa. Il revient donc à l’ancien ministre, Monsieur Sala Habi, 1er Vice-président du CESOC, 1er Vice-président du Moden Lumana, Coordonnateur régional de Lumana de Tahoua, et la Coordination Régionale de Tahoua de faire le bon choix.
Ministère de la Fonction publique, Près de 300 faux noms détectés dans un recrutement
Le Sam 22 déc 2012
Une correspondance du Syndicat des agents de la formation professionnelle et technique (SYNAFOPT), adressée le lundi 10 décembre à plusieurs institutions étatiques, dont la Présidence de la République et à la Halcia, fait cas des irrégularités qui auraient entaché l’arrêté du 05 décembre 2012 portant liste des candidats présélectionnés pour le recrutement sans concours de 440 enseignants contractuels aux emplois des fonctionnaires pour le compte du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi au titre de l’année 2012.
Selon ce document, près de «300 faux noms et des faux doublons» ont été identifiés dans cet arrêté. Environ deux tiers des candidats présélectionnés sont nés à la même date, le 31 décembre 1980. Beaucoup d’entre eux ont été recrutés au CFPT de Tillabéry. La date du 31 décembre 1980 serait une sorte de code d’identification établi d’un commun accord entre la Direction des ressources humaines du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi et la direction du recrutement des agents de l’Etat du ministère de la fonction publique et du travail, indique la même source.
Sur les 33 pages de l’arrêté en question, le SYNAFOPT dit relever des erreurs impardonnables au niveau des visas, notamment sur le 13ème visa où il est mentionné la date de « 24 décembre 2012 » alors même que l’arrêté a été publié le 05 décembre passé. Il figure sur le même arrêté 4 signatures dont celle de la Ministre de la fonction publique et trois autres directeurs. Ce qui n’est pas normal, estime ledit syndicat. Le SYNAFOPT assimile ses irrégularités, à une sorte de manoeuvres frauduleuses et appelle les plus hautes autorités nigériennes à annuler cet arrêté et à situer les responsabilités.