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Fête tournante du 18 décembre Issoufou redonne à Tandja sa popularité
Le Lun 24 déc 2012
Sous la 5e République, le 18 décembre a pris une allure importante. Grâce à la fête tournante instituée par le président de la République de l’époque Tandja Mamadou, les Nigériens attendaient impatiemment cet évènement.
La fête ainsi née qui rotait d’une région à l’autre était une belle occasion d’investissement dans les autres régions du pays. Des stades, des Maisons de jeunes et de la culture, des routes bitumées, sont créés ou rénovés chaque année dans la localité qui abrite les festivités. Justement des festivités il y en avait avec la multitude de manifestations sportives et culturelles organisées. Les impressionnants défilés militaires aussi. Tout cela a disparu depuis le coup d’Etat du 18 février 2010 ayant mis fin au monstre Tazartché. La démocratie rétablie dans la nouvelle République n’a pas permis de revenir à cette heureuse initiative.
Depuis près de 2 ans que Issoufou Mahamadou est aux commandes du Niger, le 18 décembre a perdu de son éclat pour avoir été réduit à un message à la Nation qui déçoit plus d’un Nigérien. Message au cours duquel, le président de tous les Nigériens n’a pas trouvé mieux à annoncer au peuple que la décoration officielle d’une personne dont le seul mérite est d’avoir été direc teur de l’école où Issoufou Mahamadou a été inscrit : « J’ai décidé, à l’occasion du 54e anniversaire de la République, que nous fêtons demain, (…) de décorer deux autres vétérans du combat pour l’émancipation du Niger, j’ai nommé : Monsieur Sabo Boukari qui était Directeur de l’école primaire d’Illéla au moment où j’y étais inscrit en 1958 et Monsieur Gado Sabo. »
Après l’échec du gouvernement d’union nationale, Et si Hama Amadou revenait à la primature?
Le Sam 22 déc 2012
Le 4 décembre, le président de l’Assemblée nationale avait proposé à la classe politique un gouvernement d’ nationale.
La semaine d’après, le président de la République reçoit par 2 fois, les mardi 11 et vendredi 14 décembre, le chef de file de l’opposition. Le samedi 15 décembre, l’Alliance pour la réconciliation nationale (ARN) refuse la main tendue du pouvoir. Le 17 décembre, lors de son message à la Nation à l’occasion du 54e anniversaire de la proclamation de la République, le président Issoufou confirme son appel à un gouvernement d’ nationale. Voilà pour ce qui est de la chronologie des faits.
Au journal « Le Monde d’Aujourd’hui », jusqu’à preuve du contraire, nous soutenons que le président Issoufou voudrait redynamiser sa gouvernance à travers le renvoi pur et simple du gouvernement actuel. La grande équation à ce niveau est qui va succéder à Brigi Rafini ? Le diplomate peu diplomatique Bazoum Mohamed ne pourra pas faire l’affaire tant qu’il sera partagé entre la primature et la présidence par intérim de son parti. S’il abandonne le second aussi, son mépris de l’être humain ne fait pas de lui un chef d’équipe. Bazoum ne pourra pas profiter de la compétence de ses ministres tant il ne leur donnera ni la volonté d’initiative ni l’encouragement nécessaire au bon travail devant résulter du don de soi.
Hassoumi Massaoudou est déjà fatigué par le travail harassant du cabinet présidentiel. A l’image de Bazoum, Massaoudou n’est pas non plus réputé conciliant. L’homme qui a qualifié Hama Amadou, Seyni Oumarou et tous les autres « d’irresponsables » au moment de la création de l’ARN ne peut gérer un gouvernement. Kalla Hankouraou et Ouhoumoudou Mahamadou sont présumés coupables de violation de la Constitution. Pierre Foumakoye Gado qui a déjà énormément de mal à gérer le pétrole, SORAZ et SONIDEP risque de se briser la nuque si on lui faisait porter le poids d’un gouvernement. Alors, qui peut remplacer Brigi Rafini ?
Prochain remaniement du gouvernement Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut
Le Sam 22 déc 2012
Tout porte à croire qu’un remaniement ministériel est imminent. Tous les indicateurs et autres signes le prouvent. Le gouvernement actuel a montré depuis quelques temps des signes d’essoufflement.
Certains ministres sont même arrivés à leur niveau d’incompétence et ne sont plus en mesure de tenir le rythme et de suivre le pas. C’est le cas du Ministre de l’Urbanisme, Abdoulkarim Bako du LUMANA/ FA/ Africa qui selon plusieurs sources est donné partant. Par qui faut-il le remplacer ? Les candidatures sont nombreuses à ce qu’il paraît. On parle de l’actuel préfet de Filingué, de l’ancien Ministre le Capitaine Mamane Ousseini, de Saadou Mamadou, ancien DREN de Tahoua ; ancien Directeur de l’EN de Tillabéri et actuel Directeur de Cabinet du Ministre Abdoulkarim Bako.
Ces trois personnes sont toutes de la Région de Tahoua. Mais en toute logique, Monsieur Saadou Mamadou est mieux placé pour prendre la place du patron, connaissant bien les dossiers du Ministère. On parle aussi d’une autre candidature, celle de Mamane Sani de Diffa. Il revient donc à l’ancien ministre, Monsieur Sala Habi, 1er Vice-président du CESOC, 1er Vice-président du Moden Lumana, Coordonnateur régional de Lumana de Tahoua, et la Coordination Régionale de Tahoua de faire le bon choix.
Ministère de la Fonction publique, Près de 300 faux noms détectés dans un recrutement
Le Sam 22 déc 2012
Une correspondance du Syndicat des agents de la formation professionnelle et technique (SYNAFOPT), adressée le lundi 10 décembre à plusieurs institutions étatiques, dont la Présidence de la République et à la Halcia, fait cas des irrégularités qui auraient entaché l’arrêté du 05 décembre 2012 portant liste des candidats présélectionnés pour le recrutement sans concours de 440 enseignants contractuels aux emplois des fonctionnaires pour le compte du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi au titre de l’année 2012.
Selon ce document, près de «300 faux noms et des faux doublons» ont été identifiés dans cet arrêté. Environ deux tiers des candidats présélectionnés sont nés à la même date, le 31 décembre 1980. Beaucoup d’entre eux ont été recrutés au CFPT de Tillabéry. La date du 31 décembre 1980 serait une sorte de code d’identification établi d’un commun accord entre la Direction des ressources humaines du ministère de la formation professionnelle et de l’emploi et la direction du recrutement des agents de l’Etat du ministère de la fonction publique et du travail, indique la même source.
Sur les 33 pages de l’arrêté en question, le SYNAFOPT dit relever des erreurs impardonnables au niveau des visas, notamment sur le 13ème visa où il est mentionné la date de « 24 décembre 2012 » alors même que l’arrêté a été publié le 05 décembre passé. Il figure sur le même arrêté 4 signatures dont celle de la Ministre de la fonction publique et trois autres directeurs. Ce qui n’est pas normal, estime ledit syndicat. Le SYNAFOPT assimile ses irrégularités, à une sorte de manoeuvres frauduleuses et appelle les plus hautes autorités nigériennes à annuler cet arrêté et à situer les responsabilités.
Régies financières, Le réseau des bonus
Le Sam 22 déc 2012
Ils ont raison de fermer portes et fenêtrespour empêcher tout recrutementdans l’administration des finances. Lesagents des régies financières saventl’enjeu de leur lutte, il faut protéger lesbonus.
Des sommes importantes partagéeschaque mois dans les différentesrégies du secteur de l’administration desfinances. Pour la seule période de janvierà octobre 2012, c’est un pactole deplus de 5 milliards de francs CFA qui estreversé aux agents des finances sousforme de ristournes. En haut du pavé, laDirection Générale des Impôts qui s’ensort avec pas moins de 2,5 milliards defrancs CFA. Exactement 2.549.288.636francs CFA, le trésor national, la douaneet les administrations centrales des financesse partageant le reste soit exactement 2.633.549.145 francs CFA.Après les agents de la direction généraledes impôts, ce sont les agents del’administration centrale des financesqui viennent en seconde position avecune quote-part de 952.667.132 francsCFA, suivis des agents de la douaneavec un peu moins de 924 millions defrancs CFA puis le trésor national avec715.015.773 francs CFA cash.
La belleaffaire.Il faut dire que ces paiements ne prennentpas en compte le traitement debase, c'est-à-dire les salaires mensuelset les autres indemnités du régime général,notamment l’indemnité de logementet du transport. Un pactole de plusde 5 milliards de francs répartis entreles agents des régies financières et surlequel la part à gagner de chaque agentse verrait amoindrie si l’effectif desagents venait à être élargi. Toute la batailleest là. Ça ne s’ouvre pas, l’administrationdes régies financières resteun temple hermétiquement fermé du faitde la manne à protéger. Depuis courantde l’année 2011, un concours de recrutementdes agents des finances a étélancé pour une petite poignée d’agentsà recruter, mais les choses continuentencore à traîner.
Lutte contre la corruption : Environ 116 affaires dans les mains de la Halcia
Le Sam 22 déc 2012
«Nous avons actuellement avec nous 55 ou 56 affaires qui sont prises en charge. Des affaires aussi nouvelles qu'anciennes.
Nous avons récupéré l'ensemble des dossiers de l'Inspection d'Etat et de l'ancienne commission ''Délinquance Economique, financière et fiscale'', qui porte sur 60 dossiers. Donc 60 dossiers de l'Inspection d'Etat plus 56 dossiers récents reçus au niveau de la HALCIA… ». Telle est la principale information donnée par le Président de la Halcia, Issifou Boureïma dans un récent entretien accordé à l’Hebdomadaire public, Sahel Dimanche. Au rythme où évoluent les investigations de la Halcia, à la date d’aujourd’hui 6 rapports portant sur des affaires diverses, plus 2 autres, dont les infractions n’ont pas été mises en évidence, ont été transmises à la justice.
«D'autres affaires qui vont porter des fruits et où obligatoirement, il y aura des arrestations, et des sanctions, vont tomber», a laissé entendre Issifou Boureïma. Dans ses investigations, la Halcia est aidée par dix gendarmes dont l’apport inestimable a permis à cette institution de mettre en évidence des «infractions qui sont imparables». La lenteur observée dans le traitement des affaires confiées à la Halcia s’explique par le souci de «mettre du professionnalisme dans les investigations » et transmettre à la justice des dossiers assez fournis, a indiqué le Président de la Halcia dans son interview accordé au Sahel dimanche.
Aucune investigation que la Halcia a menée n'a été bouclée avant trois mois. Au rythme de trois mois par affaire «nous ne pouvons sortir qu'une dizaine ou une vingtaine d'affaires dans l'année», a expliqué Issifou Boureïma, avant d’ajouter plus loin que la lenteur déplorée par l’opinion publique est le gage de qualité. «Nous ne marchons pas comme un commissariat qui est cantonné dans des délais pour pouvoir finir une procédure. Chez nous, très souvent, le temps est notre allié», a-t-il affirmé. Certains dossiers «nous amènent à demander l'appui des structures soeurs, notamment comme la SCE du Burkina Faso, l'OLC du Bénin ou au Nigeria auprès de l'EFCC.
IMPAYÉS AU BARRAGE DE KANDADJI L'entreprise russe bientôt devant les juridictions
Le Sam 15 déc 2012
Publié par le COURRIER
S'achemine-t-on vers un point de non retour entre l'entreprise russe chargée de la construction du barrage de Kandadji et ses fournisseurs nigériens ? Les dernières informations, dignes de foi, en notre possession laissent à le croire.
En effet, après l'épisode de bagarre rangée évitée de justesse par la gendarmerie nationale entre la direction générale de la société russe et un fournisseur de Katako dont votre journal en avait fait écho à l'époque des faits, les fournisseurs de l'entreprise russe ZARUBEZHVODSTROY seraient sur le point de déposer une plainte collective pour des impayés qui s'élèveraient à plusieurs milliards de nos francs lourds. A la veille de cette escalade, retour sur un chantier fumant l'opacité et interpellation des plus hautes autorités du pays pour faire la lumière sur un projet devant coûter plus de 84 milliards (coût du lot N°1) au contribuable nigérien !
L'escalade n'est pas loin quand on sait que la plupart des fournisseurs de cette société, opérateurs économiques de leur état, attendent depuis plusieurs mois, voire depuis 2011, le règlement de leurs factures. Or, tout le monde sait qu'en ces temps de lutte contre les fausses factures et la surfacturation, un fournisseur ne vaut rien si ses factures légales peuvent souffrir de longs délais de paiement. La colère des fournisseurs peut donc être comprise et défendue d'autant plus qu'ils ont exécuté les commandes. Toutefois, à la décharge de la société russe, il faut ajouter que cette dernière attend aussi de son côté un décaissement. Sauf que l'opinion se rappelle qu'il y a quelques mois, le ministère du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire ordonnait la suspension des travaux pour le besoin des inspections. Celles-ci étaient nécessaires pour plusieurs raisons.
Saurez-vous répondre à ce problème posé aux étudiants de Harvard ?
Le Jeu 13 déc 2012
Une question à priori facile a été posée à des étudiants de prestigieuses universités américaines de Harvard et de Princeton notamment. Les résultats de ce petit test de logique a révélé que plus de la moitié des étudiants s'étaient trompés car ils ont privilégié leur intuition à la logique mathématique. Saurez-vous relever le défi ?
Les étudiants de Harvard seraient, selon les dires et les statistiques, plus intelligents que les autres. Alors, pour ces petits génies, une simple question de logique ne devrait pas poser beaucoup de problèmes et pourtant...
La plupart des étudiants de la prestigieuse université du Massachusetts, ne sont pas parvenus à trouver la bonne réponse à ce petit problème :