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Actualités

Dissoudre l’Assemblée nationale, pourquoi ?

Le Jeu 13 déc 2012

Que ne fait pas l’Assemblée Nationale du moment que ferait une autre qui serait mise en place demain ? Pardon, cette question est non seulement mal posée mais aussi biaisée. Disons plutôt : « qui n’est pas à l’Assemblée Nationale qui devait y être si jamais on reprenait les élections ? ».

Et, dans le même ordre d’idées, on aura très certainement des gens qui y sont et qui ne reviendraient plus si jamais on reprenait les élections législatives. Voilà somme toute les deux grandes visées des uns et des autres ; deux options qui n’ont pratiquement aucun avantage pour le peuple ; pas en ce moment où tout semble tourner rond pour notre pays avec cependant des menaces inéluctables sur le plan sécuritaire. 1er fiasco : il y a certes des ressources pour notre pays Mais, faudrait- il que ces ressources servent toujours à organiser des scrutins qui n’ont pratiquement aucun enjeu si ce n’est celui de répondre aux desideratas d’un groupe d’individus éconduits par leurs propres inconséquences ?

Car, il faut bien le rappeler que c’est parce que leur staff a présenté des dossiers erronés que la plupart de ces frustrés ne sont pas arrivés à l’Assemblée Nationale. On ne servira donc pas à notre pays ce fiasco de réinjecter encore l’argent du contribuable dans des élections inopportunes. 2ème fiasco : on le sait bien, il y a dans ce pays des gens qui brillent par un excès d’orgueil qu’ils aiment à faire voir comme un chauvinisme au service de l’Etat. Non ! C’est plutôt un orgueil erroné qui leur fait croire que rien ne peut marcher dans ce pays sans eux. Ce qui est archi faux car, de tous les temps où ils ont été aux affaires de ce pays, ils n’ont fait qu’étalage d’inconséquences en tout genre.

Augmentation de la masse salariale: Hama Amadou tire la sonnette d’alarme

Le Jeu 13 déc 2012

Devant les revendications corporatistes soulevées de part et d’autres par les différents syndicats du secteur public, le Président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou, a exprimé toute son inquiétude, à l’occasion de la clôture des travaux de la deuxième session ordinaire de l’institution parlementaire.

Face à l’augmentation démesurée de la masse salariale, faite souvent par le gouvernement, sans en mesurer les conséquences à long terme, il a attiré l’attention de tous les Nigériens sur ‘’ces exigences, parfois surréalistes dans un contexte économique encore instable’’. Il a tiré la sonnette d’alarme quant aux conséquences inhérentes aux revendications des travailleurs du secteur public nigérien qui ne cessent de réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.

Dans son discours de clôture des travaux de deux mois de la deuxième session ordinaire dite session budgétaire au titre de l’année 2012, il a déploré l’augmentation démesurée de la masse salariale qui, de 57 milliards en 2007, est passée, sur les deux rubriques qui la concernent, à 200 milliards de francs CFA en 2012, soit une nette hausse d’environ 150 milliards en cinq ans seulement. «Si l’on s’amuse à rapprocher ce chiffre aux 550 milliards de ressources internes cash effectivement mobilisées en ces années de vaches maigres, l’on est obligé de prendre conscience de la démesure de certaines revendications, du danger réel que courent les agents de l’Etat à renouer avec les arriérés de salaires », a averti le Président de l’institution parlementaire.

Interview exclusive de Ben Omar avec « Le Monde d’aujourd’hui »

Le Jeu 13 déc 2012

« (…) on ne peut pas considérer certains comme des citoyens de première loge et d’autres comme des citoyens de seconde loge. Entre les régions aussi il faut l’équité, on ne peut pas prévoir en termes d’investissement 21 millions à certaines régions tandis que d’autres ont plus de 200 milliards. »

Monsieur Ben, présentez nous brièvement le budget 2013 que l’Assemblée nationale vient de voter ?

Vous savez, d’une façon générale, le budget, c’est par essence l’outil primordial en terme de réalisations d’un certain nombre d’activités issues du programme électoral du Président de la République ou de la coalition au pouvoir. C’est par l’étude du budget, de par sa conception, de par sa composition qu’on peut disséquer le programme économique, social et politique d’un régime. Mais avant de répondre à votre question, au Niger nous avons un problème depuis les années 60. Nous avons hérité d’un budget que la métropole a voulu pour nous en tant que territoire d’outre-mer, ancienne colonie. Quand bien même nous avons accédé à la souveraineté nationale et internationale nous dépendons pour l’essentiel de la métropole. On nous a donné un budget propre, ce qu’on appelait à l’époque, un budget juste de consommation pour faire tourner l’administration publique qui est composée de cadres français ou de l’ex AOF, l’Afrique occidentale française.

Ce budget est resté en l’état, maintenu, entretenu, édulcoré par quelques petites réformettes jusqu’à l’avènement de l’UEMOA. Et même avec l’avènement de l’UEMOA, c’est un peu la nomenclature qui a changé avec l’apparition de certaines directives de l’UEMOA. Mais s’il faut analyser notre budget national, ce n’est pas un budget de développement. Si vous prenez les 5 grands titres, vous voyez ce qui va dans le fonctionnement, vous regardez ce qui va dans les investissements, c’est sans commune mesure. On ne conçoit pas le budget de nos différents Etats (et ça ce n’est pas le Niger seulement) ce sont tous les pays qui ont la même structure économique que le Niger, qui ont hérité de cette tradition française. En fait, on fait le budget juste pour amuser la galerie, on fait le budget pour dire au peuple qu’il y a un budget.

Des interpellations dans le milieu de la Douane

Le Jeu 13 déc 2012

Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les interpellations et investigations se poursuivent dans le milieu de la douane pour voir clair dans la gestion de certains dossiers.

La Police Judiciaire a, selon nos sources, déjà écouté l’ancienne Directrice Générale de la Douane, Mme Yabo Zeinabou et l’ancien Directeur Général Issaka Assoumane.

Pour l’instant, on ignore les affaires sur lesquelles ils ont été interrogés, toujours est-il que quelques dossiers en rapport avec diverses opérations douanières sont devant les juges.

Gouvernement d’union nationale Hama joue au fusible du Président de la République

Le Jeu 13 déc 2012

La polémique qui a suivi le discours de clôture de la session budgétaire prononcé par le Président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou, est loin de s’éteindre.

Et chaque analyste y va de son ingéniosité pour trouver le sésame qui y est caché. On pourrait dire que ça, c’est du Hama tout craché ! Il ne laisse indifférent ni ses amis ni ses adversaires ni ses ennemis. Par contre, ce qui a surpris plus d’un Nigérien, c’est l’empressement de l’enfant de Youri à expliquer que l’idée du gouvernement d’ nationale est SON IDEE. Il ne l’a pas partagée avec le Président de la République. Ça, ce n’est pas du Hama. Ça sent une anguille sous roche à mille lieues ! Partons de deux postulats. Le premier postulat découle de la nature même de l’homme. Hama Amadou se sent à l’étroit à l’Assemblée Nationale. La position que tout le monde pense être une sinécure pour lui permettre de se refaire une aura sans avoir à prendre des coups, ne lui convient pas.

L’homme d’action, mieux, l’homme de l’exécutif enfoui au plus profond de lui-même est comme coincé dans cette posture de Président de l’Assemblée Nationale, soigné, blanchi, habillé, nourri, véhiculé par les soins de la princesse sans avoir à se mouillé la chemise. Alors, à la moindre occasion, il prend le dessus. Et l’on a vu Hama AMADOU, emprunté la voie d’un STJ ou d’un BEN OMAR, pour pourfendre sa propre majorité, attaquer les orientations dictées par le Chef de l’Etat et se placer dans la position du député qui n’a pas de « mandat impératif ». Et chacune de ces genres de sortie, la majorité restera abasourdi pour un temps pendant que la presse en fera ses choux gras et que l’opposition, groggy par son immobilisme, peine à comprendre dans quel camp situer leur ancien compagnon politique.

PARTENARIAT NIGER-AREVA Le pouvoir change de ton !

Le Jeu 13 déc 2012

Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou at- il trouvé une oreille attentive sur la question de l'uranium nigérien, lors de l'entretien qu'il a eu avec le président français, François Hollande, le 15 novembre dernier à Paris ?

C'est la question que l'on est en droit de se poser, en écoutant l'intervention du président Issoufou à sa sortie d'audience. En effet, il a indiqué que le Niger et la France sont engagés dans un partenariat stratégique à travers l'exploitation de l'uranium par Areva. "Nous allons poursuivre ce partenariat", a-t-il ajouté. Le président Issoufou a souligné que ce partenariat va être de plus en plus gagnant-gagnant. "C'est l'objectif que s'est fixé le Niger, c'est aussi la volonté du président français. L'essentiel est que les deux parties sont disposées et déterminées à poursuivre ce partenariat dans une perspective équilibrée dans laquelle chaque partie puisse gagner", a dit le président Issoufou.

Qu'est-ce que les deux chefs d'Etat se sont dits ? Quel engagement le président Hollande a pris pour amener le président Issoufou à dire que le partenariat entre le Niger et Areva sera "de plus en plus gagnant-gagnant" ? En somme quelles garanties a-t-il eues de son homologue français qui, comme Issoufou Mahamadou, est membre de l'international socialiste ? Peut-on croire à l'engagement du pouvoir en place de faire en sorte que le Niger ne soit plus grugé par le groupe français Areva ? Autant de questions qui restent en suspens. Et pour cause, lors du Conseil des ministres du 24 octobre 2012, le gouvernement a qualifié le partenariat avec Areva de déséquilibré depuis près de cinquante ans.

Test réussi pour le premier vol d'un drone conçu par un jeune technicien nigérien

Le Sam 08 déc 2012

Un jeune nigérien de 28 ans, Abdoulaziz Kountché, nanti d'un pilote ultraléger, a réussi à faire voler avec succès, samedi à Niamey, un petit avion sans pilote, qu'il a conçu il y a un peu plus d'un an, a montré la télévision nationale.

Le drone "T900" de 1,7 m d'envergure pour un poids de 2 kg, a fait des tours dans les airs, à 100 m d'altitude avant d'être ramené au sol dans un atterrissage parfait par son concepteur à l'aide d'une commande à distance.

"Il peut voler pendant 45 mn, à 6000 m d'altitude ; mais pour des raisons de sécurité, je décide de ne pas dépasser les 100 m d'altitude", a-t-il précisé. (REGARDER LA VIDEO)

AU CONSEIL DES MINISTRES, LE GOUVERNEMENT ADOPTE PLUSIEURS PROJETS DE LOIS

Le Sam 08 déc 2012

« Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, jeudi 06 décembre 2012, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.

Après examen des points inscrits à l'ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTE GRATIQN AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L'EXTERIEUR

Le Conseil des ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
1.1. Projet de loi autorisant la ratification de la Charte du Conseil de l'Entente adoptée le 05 décembre 2011 à Cotonou au Bénin.

La charte du Conseil de l'Entente a été adoptée par les Chefs d'Etat des pays membres du Conseil le 05 Décembre 201 1 à Cotonou, au Bénin. Elle amende et complète l'Acte constitutif portant création du Conseil de l'Entente signé à Abidjan le 29 mai 1959 et toutes autres dispositions antérieures contraires dans le but d'insuffler une dynamique nouvelle au Conseil de l'Entente dans le concert des organisations de coopération et d'intégration de la sous-région ouest-africaine. Cette Charte entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux visés à l'article 169 de la constitution du 25 novembre 2010 dont la ratification par notre pays ne peut intervenir qu'après l'adoption préalable d'une loi l'autorisant.