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Actualités

Régies financières, Le réseau des bonus

Le Sam 22 déc 2012

Ils ont raison de fermer portes et fenêtrespour empêcher tout recrutementdans l’administration des finances. Lesagents des régies financières saventl’enjeu de leur lutte, il faut protéger lesbonus.

cfabillets-1.jpgDes sommes importantes partagéeschaque mois dans les différentesrégies du secteur de l’administration desfinances. Pour la seule période de janvierà octobre 2012, c’est un pactole deplus de 5 milliards de francs CFA qui estreversé aux agents des finances sousforme de ristournes. En haut du pavé, laDirection Générale des Impôts qui s’ensort avec pas moins de 2,5 milliards defrancs CFA. Exactement 2.549.288.636francs CFA, le trésor national, la douaneet les administrations centrales des financesse partageant le reste soit exactement 2.633.549.145 francs CFA.Après les agents de la direction généraledes impôts, ce sont les agents del’administration centrale des financesqui viennent en seconde position avecune quote-part de 952.667.132 francsCFA, suivis des agents de la douaneavec un peu moins de 924 millions defrancs CFA puis le trésor national avec715.015.773 francs CFA cash.

La belleaffaire.Il faut dire que ces paiements ne prennentpas en compte le traitement debase, c'est-à-dire les salaires mensuelset les autres indemnités du régime général,notamment l’indemnité de logementet du transport. Un pactole de plusde 5 milliards de francs répartis entreles agents des régies financières et surlequel la part à gagner de chaque agentse verrait amoindrie si l’effectif desagents venait à être élargi. Toute la batailleest là. Ça ne s’ouvre pas, l’administrationdes régies financières resteun temple hermétiquement fermé du faitde la manne à protéger. Depuis courantde l’année 2011, un concours de recrutementdes agents des finances a étélancé pour une petite poignée d’agentsà recruter, mais les choses continuentencore à traîner.

Lutte contre la corruption : Environ 116 affaires dans les mains de la Halcia

Le Sam 22 déc 2012

«Nous avons actuellement avec nous 55 ou 56 affaires qui sont prises en charge. Des affaires aussi nouvelles qu'anciennes.

Nous avons récupéré l'ensemble des dossiers de l'Inspection d'Etat et de l'ancienne commission ''Délinquance Economique, financière et fiscale'', qui porte sur 60 dossiers. Donc 60 dossiers de l'Inspection d'Etat plus 56 dossiers récents reçus au niveau de la HALCIA… ». Telle est la principale information donnée par le Président de la Halcia, Issifou Boureïma dans un récent entretien accordé à l’Hebdomadaire public, Sahel Dimanche. Au rythme où évoluent les investigations de la Halcia, à la date d’aujourd’hui 6 rapports portant sur des affaires diverses, plus 2 autres, dont les infractions n’ont pas été mises en évidence, ont été transmises à la justice.

«D'autres affaires qui vont porter des fruits et où obligatoirement, il y aura des arrestations, et des sanctions, vont tomber», a laissé entendre Issifou Boureïma. Dans ses investigations, la Halcia est aidée par dix gendarmes dont l’apport inestimable a permis à cette institution de mettre en évidence des «infractions qui sont imparables». La lenteur observée dans le traitement des affaires confiées à la Halcia s’explique par le souci de «mettre du professionnalisme dans les investigations » et transmettre à la justice des dossiers assez fournis, a indiqué le Président de la Halcia dans son interview accordé au Sahel dimanche.

Aucune investigation que la Halcia a menée n'a été bouclée avant trois mois. Au rythme de trois mois par affaire «nous ne pouvons sortir qu'une dizaine ou une vingtaine d'affaires dans l'année», a expliqué Issifou Boureïma, avant d’ajouter plus loin que la lenteur déplorée par l’opinion publique est le gage de qualité. «Nous ne marchons pas comme un commissariat qui est cantonné dans des délais pour pouvoir finir une procédure. Chez nous, très souvent, le temps est notre allié», a-t-il affirmé. Certains dossiers «nous amènent à demander l'appui des structures soeurs, notamment comme la SCE du Burkina Faso, l'OLC du Bénin ou au Nigeria auprès de l'EFCC.

IMPAYÉS AU BARRAGE DE KANDADJI L'entreprise russe bientôt devant les juridictions

Le Sam 15 déc 2012

Publié par le COURRIER

justicepalaisniamey.jpgS'achemine-t-on vers un point de non retour entre l'entreprise russe chargée de la construction du barrage de Kandadji et ses fournisseurs nigériens ? Les dernières informations, dignes de foi, en notre possession laissent à le croire.

En effet, après l'épisode de bagarre rangée évitée de justesse par la gendarmerie nationale entre la direction générale de la société russe et un fournisseur de Katako dont votre journal en avait fait écho à l'époque des faits, les fournisseurs de l'entreprise russe ZARUBEZHVODSTROY seraient sur le point de déposer une plainte collective pour des impayés qui s'élèveraient à plusieurs milliards de nos francs lourds. A la veille de cette escalade, retour sur un chantier fumant l'opacité et interpellation des plus hautes autorités du pays pour faire la lumière sur un projet devant coûter plus de 84 milliards (coût du lot N°1) au contribuable nigérien !

L'escalade n'est pas loin quand on sait que la plupart des fournisseurs de cette société, opérateurs économiques de leur état, attendent depuis plusieurs mois, voire depuis 2011, le règlement de leurs factures. Or, tout le monde sait qu'en ces temps de lutte contre les fausses factures et la surfacturation, un fournisseur ne vaut rien si ses factures légales peuvent souffrir de longs délais de paiement. La colère des fournisseurs peut donc être comprise et défendue d'autant plus qu'ils ont exécuté les commandes. Toutefois, à la décharge de la société russe, il faut ajouter que cette dernière attend aussi de son côté un décaissement. Sauf que l'opinion se rappelle qu'il y a quelques mois, le ministère du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire ordonnait la suspension des travaux pour le besoin des inspections. Celles-ci étaient nécessaires pour plusieurs raisons.

Saurez-vous répondre à ce problème posé aux étudiants de Harvard ?

Le Jeu 13 déc 2012

Une question à priori facile a été posée à des étudiants de prestigieuses universités américaines de Harvard et de Princeton notamment. Les résultats de ce petit test de logique a révélé que plus de la moitié des étudiants s'étaient trompés car ils ont privilégié leur intuition à la logique mathématique. Saurez-vous relever le défi ?

Les étudiants de Harvard seraient, selon les dires et les statistiques, plus intelligents que les autres. Alors, pour ces petits génies, une simple question de logique ne devrait pas poser beaucoup de problèmes et pourtant...

La plupart des étudiants de la prestigieuse université du Massachusetts, ne sont pas parvenus à trouver la bonne réponse à ce petit problème :

Dissoudre l’Assemblée nationale, pourquoi ?

Le Jeu 13 déc 2012

Que ne fait pas l’Assemblée Nationale du moment que ferait une autre qui serait mise en place demain ? Pardon, cette question est non seulement mal posée mais aussi biaisée. Disons plutôt : « qui n’est pas à l’Assemblée Nationale qui devait y être si jamais on reprenait les élections ? ».

Et, dans le même ordre d’idées, on aura très certainement des gens qui y sont et qui ne reviendraient plus si jamais on reprenait les élections législatives. Voilà somme toute les deux grandes visées des uns et des autres ; deux options qui n’ont pratiquement aucun avantage pour le peuple ; pas en ce moment où tout semble tourner rond pour notre pays avec cependant des menaces inéluctables sur le plan sécuritaire. 1er fiasco : il y a certes des ressources pour notre pays Mais, faudrait- il que ces ressources servent toujours à organiser des scrutins qui n’ont pratiquement aucun enjeu si ce n’est celui de répondre aux desideratas d’un groupe d’individus éconduits par leurs propres inconséquences ?

Car, il faut bien le rappeler que c’est parce que leur staff a présenté des dossiers erronés que la plupart de ces frustrés ne sont pas arrivés à l’Assemblée Nationale. On ne servira donc pas à notre pays ce fiasco de réinjecter encore l’argent du contribuable dans des élections inopportunes. 2ème fiasco : on le sait bien, il y a dans ce pays des gens qui brillent par un excès d’orgueil qu’ils aiment à faire voir comme un chauvinisme au service de l’Etat. Non ! C’est plutôt un orgueil erroné qui leur fait croire que rien ne peut marcher dans ce pays sans eux. Ce qui est archi faux car, de tous les temps où ils ont été aux affaires de ce pays, ils n’ont fait qu’étalage d’inconséquences en tout genre.

Augmentation de la masse salariale: Hama Amadou tire la sonnette d’alarme

Le Jeu 13 déc 2012

Devant les revendications corporatistes soulevées de part et d’autres par les différents syndicats du secteur public, le Président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou, a exprimé toute son inquiétude, à l’occasion de la clôture des travaux de la deuxième session ordinaire de l’institution parlementaire.

Face à l’augmentation démesurée de la masse salariale, faite souvent par le gouvernement, sans en mesurer les conséquences à long terme, il a attiré l’attention de tous les Nigériens sur ‘’ces exigences, parfois surréalistes dans un contexte économique encore instable’’. Il a tiré la sonnette d’alarme quant aux conséquences inhérentes aux revendications des travailleurs du secteur public nigérien qui ne cessent de réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.

Dans son discours de clôture des travaux de deux mois de la deuxième session ordinaire dite session budgétaire au titre de l’année 2012, il a déploré l’augmentation démesurée de la masse salariale qui, de 57 milliards en 2007, est passée, sur les deux rubriques qui la concernent, à 200 milliards de francs CFA en 2012, soit une nette hausse d’environ 150 milliards en cinq ans seulement. «Si l’on s’amuse à rapprocher ce chiffre aux 550 milliards de ressources internes cash effectivement mobilisées en ces années de vaches maigres, l’on est obligé de prendre conscience de la démesure de certaines revendications, du danger réel que courent les agents de l’Etat à renouer avec les arriérés de salaires », a averti le Président de l’institution parlementaire.

Interview exclusive de Ben Omar avec « Le Monde d’aujourd’hui »

Le Jeu 13 déc 2012

« (…) on ne peut pas considérer certains comme des citoyens de première loge et d’autres comme des citoyens de seconde loge. Entre les régions aussi il faut l’équité, on ne peut pas prévoir en termes d’investissement 21 millions à certaines régions tandis que d’autres ont plus de 200 milliards. »

Monsieur Ben, présentez nous brièvement le budget 2013 que l’Assemblée nationale vient de voter ?

Vous savez, d’une façon générale, le budget, c’est par essence l’outil primordial en terme de réalisations d’un certain nombre d’activités issues du programme électoral du Président de la République ou de la coalition au pouvoir. C’est par l’étude du budget, de par sa conception, de par sa composition qu’on peut disséquer le programme économique, social et politique d’un régime. Mais avant de répondre à votre question, au Niger nous avons un problème depuis les années 60. Nous avons hérité d’un budget que la métropole a voulu pour nous en tant que territoire d’outre-mer, ancienne colonie. Quand bien même nous avons accédé à la souveraineté nationale et internationale nous dépendons pour l’essentiel de la métropole. On nous a donné un budget propre, ce qu’on appelait à l’époque, un budget juste de consommation pour faire tourner l’administration publique qui est composée de cadres français ou de l’ex AOF, l’Afrique occidentale française.

Ce budget est resté en l’état, maintenu, entretenu, édulcoré par quelques petites réformettes jusqu’à l’avènement de l’UEMOA. Et même avec l’avènement de l’UEMOA, c’est un peu la nomenclature qui a changé avec l’apparition de certaines directives de l’UEMOA. Mais s’il faut analyser notre budget national, ce n’est pas un budget de développement. Si vous prenez les 5 grands titres, vous voyez ce qui va dans le fonctionnement, vous regardez ce qui va dans les investissements, c’est sans commune mesure. On ne conçoit pas le budget de nos différents Etats (et ça ce n’est pas le Niger seulement) ce sont tous les pays qui ont la même structure économique que le Niger, qui ont hérité de cette tradition française. En fait, on fait le budget juste pour amuser la galerie, on fait le budget pour dire au peuple qu’il y a un budget.

Des interpellations dans le milieu de la Douane

Le Jeu 13 déc 2012

Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les interpellations et investigations se poursuivent dans le milieu de la douane pour voir clair dans la gestion de certains dossiers.

La Police Judiciaire a, selon nos sources, déjà écouté l’ancienne Directrice Générale de la Douane, Mme Yabo Zeinabou et l’ancien Directeur Général Issaka Assoumane.

Pour l’instant, on ignore les affaires sur lesquelles ils ont été interrogés, toujours est-il que quelques dossiers en rapport avec diverses opérations douanières sont devant les juges.