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Le président de la République Issoufou Mahamadou élu à la magistrature suprême, a hérité d’une situation catastrophique de notre pays tant sur le plan économique, sécuritaire, alimentaire, etc…

En réalité, ce dernier a la volonté de mieux faire pour faire avancer le Niger en le mettant sur la liste des pays émergeants. Cette volonté du président de la République se traduit par plusieurs grandes réalisations qu’il a eu à entreprendre pour le bonheur du peuple nigérien, hélas, l’homme est très mal entouré, d’abord au niveau de son staff technique, de ses conseillers pléthoriques et de quelques membres du gouvernement qui continuent à dormir sous leur oreiller. Pour toutes ces raisons, il doit d’abord songer à faire partir les paresseux ministres, réduire le nombre de ses conseillers, avoir un regard attentif sur son staff.

Pour mieux se rendre compte de toutes ses grandes réalisations, il doit entreprendre une tournée à l’intérieur du pays pour constater de visu la marche de la renaissance du Niger. Ainsi dans son message à la nation du 18 Décembre 2012, le président de la république a dit : "Le gouvernement a fait, récemment, le bilan de la mise en oeuvre du programme d’urgence, conçu pour appuyer les populations victimes de la sécheresse enregistrée au cours de la campagne agro-pastorale 2011-2012. Les appréciations portées par les populations bénéficiaires constituent le meilleur témoignage de la réussite de l’exécution de ce programme.

Les autorités de la 7ème République, en nommant le sieur Idé Kalidou à la tête de la direction générale des impôts ont fait le bon choix. C’est un cadre des impôts, travailleur et assermenté qui depuis de nombreuses années a servi son pays.

Aujourd’hui, la direction générale des impôts fait partie des piliers dans la mobilisation des ressources internes. Pour ce dernier, payer l’impôt est un acte civique qui contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes.

Dans le cadre du renforcement des capacités organisationnelles, matérielles et institutionnelles du Ministère des Finances, le Gouvernement entend mettre un accent particulier sur la mobilisation des ressources internes. Ainsi, la DGI est l’une des principales structures, pourvoyeur du Trésor Public, le maillon privilégié de cette action gouvernementale aux fins d’une amélioration des fonctions qui lui sont dévolues. De même les résultats importants escomptés dans la mise en oeuvre de ce projet sont liés aux fonctions clés des servi ces de la DGI, acteur fondamental dans le processus de mobilisation des ressources internes.

Au regard de la place de la DGI dans l’atteinte des résultats du MF en particulier, il est attendu le développement des compétences des cadres de la DGI aux fins d’une meilleure atteinte de sa performance dans la mobilisation des ressources internes. C’est pourquoi, la DGI a organisé une série de formations des cadres dans divers domaines en rapport avec la mobilisation des ressources notamment sur la maîtrise des risques, le contrôle sur pièces, le recouvrement, la fiscalité immobilière, la TVA, la gestion des dossiers fiscaux et l’approfondissement de l’utilisation d’une comptabilité régulière conformément à l’instruction générale 004 relative à la Comptabilités des Receveurs des Administrations Financières.

Le 15ème congrès ordinaire du Syndicat National des Agents des Douanes s’est tenu du 26 au 28 décembre 2012 au siège national du Syndicat à Niamey.

Thème débattu au cours de ces trois jours d’assises «l’engagement des agents des douanes pour une mobilisation des recettes douanières dans un contexte de réformes et de modernisation ». Ce fut également une grande occasion pour le SNAD de faire peau neuve en se dotant d’une nouvelle direction. Depuis le départ du secrétaire général du syndicat, M. Ibrahim Yacouba, actuel ministre des transports, l’intérim est assuré par le secrétaire général adjoint, M. Amadou Tiékoura qui vient de passer le témoin à l’issue des assises au Commandant Boureima Hamidou dit Bush qui va désormais présider aux destinées du SNAD dans un contexte des plus difficiles pour les agents des douanes en proie à de vives critiques et à l’assaut du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Ce congrès intervient dans un contexte où les relations entre le SNAD et le Ministère des Finances sont des plus tendues. Au centre de plusieurs affaires scabreuses, certains agents des douanes ont en effet entaché l’image du corps de la Douane nigérienne. L’affaire du colonel François Assogba, le dossier de faux dédouanement, l’affaire des exonérations ont totalement écorché l’image de la Douane nigérienne et ont mis à mal le Syndicat National des Agents des Douanes qui peinait à trouver des arguments pour défendre ses camarades. Sur l’offensive au départ, le SNAD a dû faire profil bas dans la gestion des différentes affaires qui secouaient le monde la douane. Le Ministre de l’économie et des finances, Gilles Baillet, ouvrant les travaux de ce congrès, a tenu à clarifier la position du gouvernement face à ce que d’aucuns ont perçu comme une cabale contre l’administration des douanes.

Auparavant, le Secrétaire Général adjoint du SNAD Amadou Tiékoura a tenu un discours plein de ressentiment. «Critiques infondées», «procès injuste contre les agents des douanes», «honneur» et «dignité» des agents des douanes, «humiliations», ce sont là quelques mots de l’allocution du Secrétaire Général par intérim qui exprimait, dans une colère à peine contenue, la déception des agents des douanes face à ce qu’il a appelé la stigmatisation et le mépris affiché à leur endroit. L’atmosphère était très tendue au niveau du SNAD qui estime être victime de graves accusations injustes. La réponse du Ministre des finances à ce sujet a été conciliante. Le gouvernement n’entendait pas jeter en pâture les agents de la douane.

Dans le cadre de sa préparation pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2013, le Onze national du Niger a affronté, samedi dernier en nocturne, les Eperviers du Togo qui se préparent également pour la même compétition.

A l'issue des 90 minutes de jeu, les poulains de Gernot Rohr ont imposé leur supériorité aux Togolais, en réussissant à battre les Eperviers par 3 buts à 1. Un score flatteur obtenu à moins de deux semaines du coup d'envoi de la CAN 2013.Ce match a véritablement commencé à la 17ème minute de jeu lorsque, sur une bévue de l'axe central de la défense togolaise, Issoufou Boubacar se saisit du ballon, et d'une reprise de l'extérieur du pied gauche fusille le portier Tchagouni Baba. Surpris par la promptitude, et la vitesse d'exécution du petit attaquant du Mena, les Togolais réagissent immédiatement en verrouillant le flanc droit de leur défense et en lançant des contre attaques dans le camp nigérien.

Il est vrai qu’au sein de la police nationale, il y a des brebis galeuses qu’il faut vite identifier et mettre hors d’état de nuire. Des agents de la police indélicats, mis en cause dans une affaire des faux et usages de faux, ont été renvoyés de ce corps de métier et plusieurs autres sont arrêtés suite à des investigations minutieusement effectuées, avançaiton, il y a quelques jours.

Seulement, ce ménage allait permettre au corps de la police de se débarrasser de plus de brebis galeuses si les autorités qui avaient diligenté les enquêtes sur les faux diplômes, s’étaient attaquées dans le même temps à des problèmes plus graves que l’affaire des faux diplômes. Focus sur des faits ignorés par l’administration de la police. Chacun doit comprendre qu’au sein de la police, les conditions actuelles de travail, sont de nature à développer la corruption et bien d’autres pratiques immorales. En effet, il est connu de tous, l’Etat donne peu ou pas, depuis plusieurs années, des dotations aux agents de la police qu’il recrute pourtant chaque année.

Un agent de la police de la circulation routière qui, à l’instar de ses collègues de service, achète depuis 2007 à ses frais sa propre tenue de service, ceinture, béret, chaussures, jusqu’aux insignes, a confirmé cette démission de la part de l’Etat. «En dehors de l’arme, vous êtes obligés de tout payer à vos frais, sinon personne ne peut vous assurer une dotation. Et si pour votre malheur vos supérieurs vous rencontrent sans la moindre insigne, vous allez être punis de la plus belle manière », a renchéri un autre agent qui a pris la conversation en cours. Qui a le monopole de vente de ces équipements ?

L’hypothèse d’un gouvernement d’ nationale proposée à l’opposition par le Président de la République Issoufou Mahamadou et évoquée par le Président de l’Assemblée Nationale Hama Amadou dans son discours de clôture de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2012, est loin d’être abandonnée.

L’idée, malgré le rejet systématique de l’opposition, continue à alimenter les débats tant dans les cercles de la majorité que ceux de l’opposition, surtout après la clarification apportée par le Chef de l’Etat dans son message à la Nation du 17 décembre 2012. Si cet éclairage du Président Issoufou Mahamadou a permis de saisir la portée de sa vision, la déclaration de l’ARN du 15 décembre 2012, au-delà de la politique politicienne, a aussi mis en exergue le noeud du problème. Manifestement, le profond fossé entre les partis de la majorité et ceux de l’opposition réside dans la composition actuelle de l’Assemblée Nationale. Un véritable obstacle au consensus souhaité par le Président de la République, seul détenteur de la clé pour que l’opposition puisse ‘’franchir la porte’’ laissée grandement ouverte par le Chef de l’Etat.

L’annonce du gouvernement d’ nationale par le Président de l’Assemblée nationale M. Hama Amadou lors de la clôture de la dernière session ordinaire du parlement a été perçue comme un piège et une patate chaude que le premier allié de la mouvance a voulu filer dans les mains du Président de la République.

Les responsables du PNDS ne croyaient pas à leurs oreilles quand M. Hama Amadou faisait sa proposition de gouvernement d’ nationale. Même s’il a pris les précautions de préciser que le Président Issoufou Mahamadou ne l’a pas mandaté pour le faire, le sujet était hautement important et engage la vie de la nation que la démarche de Hama Amadou a surpris plus d’un. Il ne revenait pas au Président de l’Assemblée de s’arroger ce rôle et de prendre la primeur de parler d’un gouvernement d’ nationale. Qui plus que Hama Amadou a brossé d’abord un tableau de plus calamiteux devant le peuple et la nation, les partenaires techniques et financiers du Niger et le monde entier avant de faire sa proposition de gouvernement d’ nationale.