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Transport d’Hydrocarbures au Niger Un réseau mafieux gangrène la SONIDEP
Le Mer 16 mai 2012
Une nouvelle mafia fait rage présentement au sein de la SONIDEP. C’est du moins ce qui ressort d’une déclaration en date du 11 mai 2012 du bureau exécutif national des transporteurs d’hydrocarbures du Niger ( SNTHN) Le BEN SNTHN a d’abord rappelé la mission principale de la SONIDEP, qui est le transport et la commercialisation des produits pétroliers et qu’à ce titre, elle assure le transport des hydrocarbures sur l’ensemble du territoire national.
Après une analyse critique de la situation née de la gestion du dossier relatif au transport des hydrocarbures par la SONIDEP, le syndicat a relevé que de la distribution gratuite des bons aux transporteurs nigériens l’on est passée à un système de vente de bons de transports. Cette vente qui a commencé de manière informelle sous forme de pots de vin à raison de 50.000 f est passée aujourd’hui à 25.000 F CFA le bon. « Pire une nouvelle mafia a fait surface qui consiste à privilégier certains transporteurs à qui l’on donne des quantités importantes de bons lesquels bons sont ensuite revendus sur le marché par leurs soins.
L’ESCAE et ses soit disant diplômes français
Le Mer 16 mai 2012
Au Niger, comme on a eu à le dire dans notre précédent numéro : les instituts et écoles privées poussent comme des champignons sans respecter les règles en la matière.
Ce qui nous a conduit à nous intéresser d’abord à une école de la place située au quartier Banizoumbou dont le fondateur est un expatrié un ex gérant du bar « Le Tropic », miraculeusement il s’est retrouvé dans le domaine éducatif et possède aujourd’hui une école privée nommée «ESCAE ». Dans notre précédente livraison, nous avons parlé du comportement du « sieur » Victor Akessé fondateur de l’ESCAE, un comportement « d’enfant gâté » belliqueux, irrespectueux bref un mépris total à l’encontre de son corps professoral.
La grande majorité des enseignants ont préféré quitté, d’autres, soit pour aller dispenser leurs connaissances, pour certains créer leurs propres écoles car disposant de tous les acquis. Aujourd’hui Victor Akessé avec le départ massif de ses enseignants se mord présentement le doigt, mais il est déjà trop tard, il n’a qu’à s'en prendre à lui-même pas quelqu’un d’autres. Le fait de se plaindre chaque fois des autres fondateurs n’est pas la solution, il faut changer de comportement et vous verrez que tout ira pour le mieux, c’est parce que « je ne suis pas nigérien » rétorque-t-il souvent, n’est pas la meilleure formule .
Polémique autour du bilan de l’An 1 de la Renaissance La guerre des chiffres
Le Mer 16 mai 2012
Samedi dernier, le Chef de file de l’opposition nigérienne, monsieur Seyni Oumarou était face à la presse.
Comme il l’a promis aux Nigériens, le Président du MNSDNassara est revenu sur le 1er bilan annuel de la Renaissance. Seyni Oumarou court toujours après la conférence de presse du Président Issoufou en date du 6 avril 2012 pourrait-on dire. On se rappelle que le 17 avril soit 10 jours après le bilan que le Chef de l’Etat a fait de sa propre gestion des affaires publiques, le patron de l’opposition a aussi animé une conférence de presse similaire au cours de laquelle il a démenti les chiffres avancés par le Premier magistrat. Aujourd’hui, Seyni Oumarou revient avec ses propres chiffres tirés de différentes sources.
Ainsi, pour le Chef de l’opposition, c’est plutôt 314 salles de classe qui ont été effectivement construites et réceptionnées au lieu de 2 800 annoncées par le Président de la République. Pareil au niveau des emplois créés en 1 an que l’opposition estime à 22 809 contre 64 000 déclarés par le Chef de l’Etat. Concernant l’hydraulique, l’exposé de monsieur Seyni parle de faux chiffres en évoquant les 2 120 points d’eau modernes annoncés qui ne s’élèvent qu’à 235 selon le Chef de l’opposition. Il n’y a pas de doute, la sortie de Seyni Oumarou a un seul objectif : démanteler le bilan – jugé positif – de l’an 1 de Issoufou Mahamadou au pouvoir et du coup salir les réalisations réussies et/ou annoncées. Mais à quel dessein ?
Visite de travail et d’amitié du Président de la République, Chef de l’Etat, en Arabie Saoudite
Le Dim 13 mai 2012
Le Chef de l'Etat, qui voyage en compagnie de la Première Dame Aïchatou Issoufou, a été accueilli à l'aéroport royal de Riyad par le gouverneur de cette région, Sa Majesté Royal Sultan Bin Abdul Aziz Al Saud.
Le couple présidentiel et la délégation devaient par la suite être salués par plusieurs personnalités de haut rang, au nombre desquelles l'ambassadeur du Niger en Arabie Saoudite, entouré des cadres de l'ambassade et d'une forte colonie nigérienne résidant dans le Royaume saoudien.
Le long cortège présidentiel s'est par la suite dirigé vers le centre ville, à l'hôtel Riyad Conférence Palace, réservé uniquement aux hôtes de marque du Roi, où la délégation nigérienne est installée.
Au cours de son séjour saoudien, le Président Issoufou Mahamadou aura des entretiens avec le Roi Abdallah Ben Abdel Aziz Al Saud, Gardien des Lieux Saints.
Le Président Issoufou Mahamadou rencontrera également Cheikh Ghonaem, représentant de la SNTN, avant de rencontrer le secrétaire général de l'Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane, Dr Saleh Bin Suleymane Alwahiby.
Sur l'agenda du Chef de l'Etat, figurent également la rencontre avec le directeur général de la Fondation de construction et de développement, Dr Abdallah Almarzuki, l'audience avec son Altesse Royal, le Prince Saud Algaisal, ministre saoudien des Affaires Etrangères et le ministre saoudien de l'Agriculture, Dr Fahd Balgunaim.
M. OMAR HAMIDOU TCHIANA, MINISTRE D'ETAT, MINISTRE DES MINES ET DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL
Le Dim 13 mai 2012
''Ce nouveau prix du kilogramme de l'Uranium nous permet d'espérer des recettes supplémentaires de l'ordre de 8 milliards ...''
Monsieur le ministre d'Etat, le secteur des mines et celui du pétrole constituent les secteurs les plus porteurs en termes de dividendes pour notre pays. Quel est aujourd'hui le potentiel minier dont regorge le Niger ?
Notre sous-sol recèle d'importantes réserves en uranium, en charbon, en fer, en phosphates et calcaires.
Avec quelque 300 000 tonnes d'uranium métal de ressources, notre pays, qui est le 4ème producteur mondial de ce métal, est également parmi ceux qui détiennent les réserves les plus importantes. Nos réserves nous garantissent une production d'au moins 40 ans.
Nos réserves en charbon s'élèvent à près de 75 millions de tonnes réparties entre les gisements d'Anou Araren et Salkadamna. L'estimation partielle des réserves du fer de Say donne 1,2 milliard de tonnes. Le massif de Termit, qui est dans la nouvelle zone classée, a un potentiel important à confirmer. Nos réserves en calcaires sont énormes, ce qui justifie l'existence, en dehors de la cimenterie de Malbaza en cours d'agrandissement, de plusieurs projets de nouvelles cimenteries, à Kao et Tamaské notamment. Nos réserves en or sont de l'ordre de 11 tonnes. Ceux de manganèse, cuivre, molybdène et nickel sont plus modestes, tandis que les réserves en phosphates et gypse ne sont pas bien définies. Plusieurs centaines d'indices de diverses substances ont été identifiés dans notre pays. Plus de 100 permis de recherche sont en cours de validité et contribueront à cerner davantage notre potentiel.
Elhadj Mahamane Hamissou, sur le point de quitter la HALCIA
Le Dim 13 mai 2012
« Les autorités de la 7ème République n’ont aucune volonté de faire de l’assainissement. C’est du bluff » a déclaré en substance Monsieur Mahamane Hamissou , Vice Président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) dans un entretien qu’il nous a accordé dans la matinée du dimanche 6 mai 2012.
Dans une correspondance en date du 3 mai 2012, adressée au Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, Monsieur Mahamane Hamissou a expliqué les raisons de sa démission de son poste de Vice Président de la HALCIA. « Ma décision de démissionner de mon poste n’a rien à voir avec la personne du Président de la Halcia comme le prétendent certains. Elle est la conséquence directe de la gestion opaque de la HALCIA » nous at- il confié Il faut dire que dès au départ, Monsieur Hamissou a beaucoup insisté sur un certain nombre de valeurs relatives à l’exigence de probité et d’intégrité des personnalités devant animer la Halcia, au traitement impartial et transparent des dossiers et surtout au respect du principe de l’imputabilité.
Tout a commencé par une rencontre avec les membres de la Halcia initiée par le Directeur de Cabinet , Monsieur Hassoumi Massaoudou pour une appréciation de la gestion actuelle de la HALCIA et des attitudes à tenir. Au cours de cet entretien, le DIRCAB a dit ceci : « Un individu ne doit pas écrire au Président de la République. Un individu ne doit pas faire des rapports » faisant ainsi allusion aux dossiers traités et transmis au Président de la République par Monsieur Hamissou. Le mot ‘’individu’’ a sonné comme une offense pour le Viceprésident de la Halcia qu’il est. Situation qu’il n’a d’ailleurs pas manqué d’évoquer dans sa lettre de démission Au nombre des dossiers traités par le Vice président de la Halcia, il y a :
Environ 7 milliards de FCFA gérés hors comptabilité publique !
Le Dim 13 mai 2012
Face à une situation financière intenable, les chefs d'Etat et des gouvernements signataires du traité de Yaoundé (portant création de la compagnie aérienne AIR AFRIQUE) avaient pris la grave décision de liquider AIR AFRIQUE en 2002.
Cette liquidation consacrait de fait l'arrêt de l'exploitation de ses lignes aériennes et de l'assistance escale sur les aéroports des Etats membres d'AIR AFRIQUE.
Certes, l'exploitation des lignes aériennes d'AIR AFRIQUE était arrêtée, mais ni les ciels ni les aéroports des Etats membres n'étaient fermé du trafic. Ainsi, dans le souci d'assurer la continuité de la sécurité et de la sûreté du trafic aérien, les autorités du Niger ont décidé primo d'instituer une cellule d'assistance en escale (1), secundo concédé cette activité à une société dénommée AHS (2), tertio dénoncé ce contrat de concession (3) et enfin décidé d'instituer une cellule-DAC (Direction de l'Aviation Civile) d'assistance en escale (4).
NOTRE PAYS, votre humble serviteur, a investigué pour dénoncer une terrible mafia organisée au ministère des transports depuis 2002 ! Espérons que cela va contribuer à l'émergence d'une bonne gouvernance administrative, politique et économique dans notre pays.
Quand le chef de file de l’opposition « met le pied dans le plat »
Le Mer 02 mai 2012
« Le Chef de file de l’opposition face à la Presse », l’entretien que Seyni Oumarou a eu le jeudi dernier avec la Presse révèle beaucoup d’interrogations sur le rôle de « l’institution Chef de file de l’opposition ».
En effet ce dernier estimerait-il jouer son rôle, lorsqu’il adresse des lettres écrites aux Ministres et Directeurs centraux pour leur réclamer des informations sur la gestion du pouvoir ? Si c’en est le cas, on peut donc à juste titre se poser la question de savoir si l’institution « Chef de file de l’opposition » est une seconde chambre d’interpellation ? Et quel rôle alors pour les députés ARN dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale ?
En mathématique, ce qu’on appelle l’opposé. L’entretien qu’a eu le chef de file de l’opposition avec la presse, le jeudi dernier avait cette allure jusqu’à la fin des Questions-Réponses qui ont duré 2 Heures. Il s’agissait alors pour Seyni Oumarou de faire « son bilan » d’une année de gestion du pouvoir par la Mouvance pour la Renaissance de la République. « Le chef de file de l’opposition face à la presse », puisque de l’autre coté il y a eu le « le Président de la République face à la Presse ».
La majorité doit gouverner et l’opposition jouer son rôle.
Certes c’est cela qui fait la vitalité de la démocratie. La majorité doit gouverner et l’opposition jouer son rôle. C’est justement pourquoi le Chef de file de l’opposition a cru bon de répondre au Président de la République sur ce que, ce dernier a présenté comme bilan d’une année de gestion du pouvoir. Mais dans son « face à la Presse », SeyniOumarou était simplement méconnaissable pour qui connait l’homme. Le chef de file de l’opposition a bonnementt enfilé une combinaison d’opposant classique et mécanique. Pour s’en rendre compte, il suffit juste de lire en filigranes comme il le dit lui-même.