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Gouvernement d’union nationale Hama joue au fusible du Président de la République

Le Jeu 13 déc 2012

La polémique qui a suivi le discours de clôture de la session budgétaire prononcé par le Président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou, est loin de s’éteindre.

Et chaque analyste y va de son ingéniosité pour trouver le sésame qui y est caché. On pourrait dire que ça, c’est du Hama tout craché ! Il ne laisse indifférent ni ses amis ni ses adversaires ni ses ennemis. Par contre, ce qui a surpris plus d’un Nigérien, c’est l’empressement de l’enfant de Youri à expliquer que l’idée du gouvernement d’ nationale est SON IDEE. Il ne l’a pas partagée avec le Président de la République. Ça, ce n’est pas du Hama. Ça sent une anguille sous roche à mille lieues ! Partons de deux postulats. Le premier postulat découle de la nature même de l’homme. Hama Amadou se sent à l’étroit à l’Assemblée Nationale. La position que tout le monde pense être une sinécure pour lui permettre de se refaire une aura sans avoir à prendre des coups, ne lui convient pas.

L’homme d’action, mieux, l’homme de l’exécutif enfoui au plus profond de lui-même est comme coincé dans cette posture de Président de l’Assemblée Nationale, soigné, blanchi, habillé, nourri, véhiculé par les soins de la princesse sans avoir à se mouillé la chemise. Alors, à la moindre occasion, il prend le dessus. Et l’on a vu Hama AMADOU, emprunté la voie d’un STJ ou d’un BEN OMAR, pour pourfendre sa propre majorité, attaquer les orientations dictées par le Chef de l’Etat et se placer dans la position du député qui n’a pas de « mandat impératif ». Et chacune de ces genres de sortie, la majorité restera abasourdi pour un temps pendant que la presse en fera ses choux gras et que l’opposition, groggy par son immobilisme, peine à comprendre dans quel camp situer leur ancien compagnon politique.

PARTENARIAT NIGER-AREVA Le pouvoir change de ton !

Le Jeu 13 déc 2012

Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou at- il trouvé une oreille attentive sur la question de l'uranium nigérien, lors de l'entretien qu'il a eu avec le président français, François Hollande, le 15 novembre dernier à Paris ?

C'est la question que l'on est en droit de se poser, en écoutant l'intervention du président Issoufou à sa sortie d'audience. En effet, il a indiqué que le Niger et la France sont engagés dans un partenariat stratégique à travers l'exploitation de l'uranium par Areva. "Nous allons poursuivre ce partenariat", a-t-il ajouté. Le président Issoufou a souligné que ce partenariat va être de plus en plus gagnant-gagnant. "C'est l'objectif que s'est fixé le Niger, c'est aussi la volonté du président français. L'essentiel est que les deux parties sont disposées et déterminées à poursuivre ce partenariat dans une perspective équilibrée dans laquelle chaque partie puisse gagner", a dit le président Issoufou.

Qu'est-ce que les deux chefs d'Etat se sont dits ? Quel engagement le président Hollande a pris pour amener le président Issoufou à dire que le partenariat entre le Niger et Areva sera "de plus en plus gagnant-gagnant" ? En somme quelles garanties a-t-il eues de son homologue français qui, comme Issoufou Mahamadou, est membre de l'international socialiste ? Peut-on croire à l'engagement du pouvoir en place de faire en sorte que le Niger ne soit plus grugé par le groupe français Areva ? Autant de questions qui restent en suspens. Et pour cause, lors du Conseil des ministres du 24 octobre 2012, le gouvernement a qualifié le partenariat avec Areva de déséquilibré depuis près de cinquante ans.

Test réussi pour le premier vol d'un drone conçu par un jeune technicien nigérien

Le Sam 08 déc 2012

Un jeune nigérien de 28 ans, Abdoulaziz Kountché, nanti d'un pilote ultraléger, a réussi à faire voler avec succès, samedi à Niamey, un petit avion sans pilote, qu'il a conçu il y a un peu plus d'un an, a montré la télévision nationale.

Le drone "T900" de 1,7 m d'envergure pour un poids de 2 kg, a fait des tours dans les airs, à 100 m d'altitude avant d'être ramené au sol dans un atterrissage parfait par son concepteur à l'aide d'une commande à distance.

"Il peut voler pendant 45 mn, à 6000 m d'altitude ; mais pour des raisons de sécurité, je décide de ne pas dépasser les 100 m d'altitude", a-t-il précisé. (REGARDER LA VIDEO)

AU CONSEIL DES MINISTRES, LE GOUVERNEMENT ADOPTE PLUSIEURS PROJETS DE LOIS

Le Sam 08 déc 2012

« Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, jeudi 06 décembre 2012, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.

Après examen des points inscrits à l'ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTE GRATIQN AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L'EXTERIEUR

Le Conseil des ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
1.1. Projet de loi autorisant la ratification de la Charte du Conseil de l'Entente adoptée le 05 décembre 2011 à Cotonou au Bénin.

La charte du Conseil de l'Entente a été adoptée par les Chefs d'Etat des pays membres du Conseil le 05 Décembre 201 1 à Cotonou, au Bénin. Elle amende et complète l'Acte constitutif portant création du Conseil de l'Entente signé à Abidjan le 29 mai 1959 et toutes autres dispositions antérieures contraires dans le but d'insuffler une dynamique nouvelle au Conseil de l'Entente dans le concert des organisations de coopération et d'intégration de la sous-région ouest-africaine. Cette Charte entre dans la catégorie des instruments juridiques internationaux visés à l'article 169 de la constitution du 25 novembre 2010 dont la ratification par notre pays ne peut intervenir qu'après l'adoption préalable d'une loi l'autorisant.

A propos de l'acquisition d'un nouvel avion présidentiel

Le Sam 08 déc 2012

avionpresidentiel.jpgVisiblement, l'Alliance pour la Réconciliation Nationale (ARN) manque d'inspiration ces derniers temps. Sa récente déclaration en dit long sur son vertigo.

Non pas que le sujet qui a mobilisé le président du Mouvement National de la Société de Développement (MNSD), Seini Oumarou et ses compagnons de l'opposition n'est pas intéressant, mais c'est le développement qui en a été fait qui laisse à désirer. C'est vrai qu'il faut s'interroger sur les 17 milliards de FCFA que le groupe nucléaire français Areva aurait versé ou décidé de verser au Niger qui pourrait bien ressembler à un cadeau empoisonné. Surtout que ce geste généreux intervient après tous les bruits de Niamey sur l'exploitation de l'uranium qui ne profite pas du tout au pays. Nous nous accordons donc à l'ARN que le régime doit des explications aux Nigériens.

Mais là où nous divergeons, c'est sur l'opportunité d'achat d'un avion présidentiel. Il est temps de penser au remplacement du Mont Baguezam. L'acquisition d'un nouvel avion pour les déplacements du président de la République et le besoin des missions officielles est aujourd'hui une question de souveraineté. Le Mont Baguezam ne peut plus rien assuré. C'est un avion dépassé, bon pour la casse. Il faut s'en débarrasser au plus vite avant que la catastrophe ne se produise. 10 milliards de FCFA pour un nouvel avion, bien plus que ce montant s'il le faut, peu importe. Ce n'est plus un luxe mais une nécessité, surtout une question de souveraineté.

Que l'ARN cesse donc de jouer au misérabilisme politique en se cachant derrière les souffrances des populations. L'opposition regorge en son sein de nombreuses personnalités qui dorment sur des centaines millions de FCFA spoliés du trésor public quand ils étaient au pouvoir. Pour autant nous ne donnons pas un chèque en blanc au régime. Il faut justifier cette manne d'Areva.

Face à la menace sécuritaire, Hama Amadou appelle à la formation d'un gouvernement d'union nationale

Le Sam 08 déc 2012

hamameeting1.jpgLes travaux de la session budgétaire au titre de l'année 2012 ont pris fin mardi 4 décembre 2012, sous la présidence du président de l'institution parlementaire.

Dans le discours prononcé à cette occasion, Hama Amadou, dans un ton empreint de sincérité et de clairvoyance comme à l'accoutumée, après avoir souligné le contexte d'agitations et de rumeurs folles dans lesquelles est intervenue cette session consacrée pendant deux mois à l'examen et l'adoption du budget de 2013, a évoqué des thèmes essentiels comme : la faiblesse de la consommation des crédits surtout ceux externes, les revendications parfois irréalistes en rapport avec l'insuffisance de l'effort fourni, la nécessité de se mettre au travail pour créer la richesse. Mais ce qui a retenu le plus l'attention de beaucoup d'observateurs et qui va dans les prochains jours constituer la matière des débats, demeure l'idée de la création d'une sacrée, une mobilisation de tous les citoyens face à la menace sécuritaire.

Le Niger obtient le démantèlement de la plateforme controversée d'AREVA

Le Sam 08 déc 2012

L'information de première main nous a été donnée par une source résidant à l'étranger. L'épineux dossier de la plateforme d'AREVA va connaître son épilogue à travers un démantèlement décidé entre les Présidents Issoufou Mahamadou et François Hollande.

hollandeaccueilissoufou.jpgC'était à l'occasion de son dernier voyage à Paris . Ceux qui pérorent, à gueule déployée, sur l'absence des retombées des voyages du Président de la République, Issoufou Mahamadou vont en prendre pour leur compte. A moins qu'ils ne poussent la mauvaise foi à son comble pour porter des verres en bois afin de ne pas voir la réalité. La réalité, c'est qu'en marge de la table ronde sur le financement du PDES, le Président nigérien a été reçu par son pair français. Au nombre des sujets abordés par les deux hommes d'Etat figurent en bonne place les questions de l'exploitation de l'uranium nigérien par AREVA et les difficultés qui émaillent les relations entre notre pays et cette multinationale.

Le Président Issoufou Mahamadou était d'autant plus à l'aise que les Nigériens, à travers la société civile et la presse, avaient régulièrement exprimé leur désaccord par rapport à la faiblesse des acquis engrangés par le trésor national sur les retombées uranifères. Récemment encore, sur les antennes de RFI, le Président du ROTAB (réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaires), M. Ali Idrissa, avait dénoncé le déséquilibre de gains existant dans le partage des ressources provenant de l'exploitation de l'uranium entre le Niger et AREVA. Il avait également indiqué que notre pays est en devoir d'exiger des compensations liées au retard stratégique qu'observe la multinationale française dans la mise en exploitation de la mine d'Imouraren.

Barkaïsme La transitaire du pétrole nigérien

Le Sam 08 déc 2012

Article publié par le journal, LE COURRIER

hadjiapetrole.jpgAprès moult tergiversations au tour des pratiques mafieuses dans l'affaire des fausses exonérations, il se dégage une certitude : le transit sur le pétrole nigérien se trouve apparemment compromis.

En effet, au regard de tous les soupçons de forfaitures découverts et imputables à la patronne de Actra-transit, l'on peut considérer que le pétrole du Niger est dans des mains apparemment peu catholiques. Car, si de par le passé la transitaire privilégiée de l'or noir nigérien a pu réutiliser frauduleusement des documents du PAM et imité des signatures et cachets dans un domaine qui permettait de juguler la famine avec l'aide alimentaire. Qu'en serait-il alors, aujourd'hui, pour l'or noir ? N'est-il pas temps de stopper l'hémorragie avant qu'elle ne conduise au pire ? Dans ce contexte d'assainissement et d'impunité zéro, peut-il y avoir une place pour tous ceux là qui trainent derrières eux des casseroles ?

Et comme pour tout corser, les portes commencent à se refermer devant Madame Barka qui n'a plus que ses yeux pour pleurer sa forfaiture. A l'exemple de son échec à la Direction Générale de Douane et au domicile du ministre du pétrole où elle était allée chercher secours. Au dernières nouvelles, madame Barka aurait préféré aller dans un pays voisin, certainement dans l'espoir de se créer une nouvelle image. En tout état de cause, le Président de la République Issoufou Mahamadou, chantre de la bonne gouvernance et de la lutte contre l'impunité, est interpellé pour se mettre au-dessus de la mêlée comme l'exige la Constitution de la 7ème République, afin que l'Etat entre dans ses droits et que la justice traite pour sa part, toutes les implications pénales de ce dossier de fausses exonérations.

Au quel cas, les conclusions des états généraux de la justice risqueront de se transformer en chimères, illusions et en forum de plus.