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Actualités

A propos de l'acquisition d'un nouvel avion présidentiel

Le Sam 08 déc 2012

avionpresidentiel.jpgVisiblement, l'Alliance pour la Réconciliation Nationale (ARN) manque d'inspiration ces derniers temps. Sa récente déclaration en dit long sur son vertigo.

Non pas que le sujet qui a mobilisé le président du Mouvement National de la Société de Développement (MNSD), Seini Oumarou et ses compagnons de l'opposition n'est pas intéressant, mais c'est le développement qui en a été fait qui laisse à désirer. C'est vrai qu'il faut s'interroger sur les 17 milliards de FCFA que le groupe nucléaire français Areva aurait versé ou décidé de verser au Niger qui pourrait bien ressembler à un cadeau empoisonné. Surtout que ce geste généreux intervient après tous les bruits de Niamey sur l'exploitation de l'uranium qui ne profite pas du tout au pays. Nous nous accordons donc à l'ARN que le régime doit des explications aux Nigériens.

Mais là où nous divergeons, c'est sur l'opportunité d'achat d'un avion présidentiel. Il est temps de penser au remplacement du Mont Baguezam. L'acquisition d'un nouvel avion pour les déplacements du président de la République et le besoin des missions officielles est aujourd'hui une question de souveraineté. Le Mont Baguezam ne peut plus rien assuré. C'est un avion dépassé, bon pour la casse. Il faut s'en débarrasser au plus vite avant que la catastrophe ne se produise. 10 milliards de FCFA pour un nouvel avion, bien plus que ce montant s'il le faut, peu importe. Ce n'est plus un luxe mais une nécessité, surtout une question de souveraineté.

Que l'ARN cesse donc de jouer au misérabilisme politique en se cachant derrière les souffrances des populations. L'opposition regorge en son sein de nombreuses personnalités qui dorment sur des centaines millions de FCFA spoliés du trésor public quand ils étaient au pouvoir. Pour autant nous ne donnons pas un chèque en blanc au régime. Il faut justifier cette manne d'Areva.

Face à la menace sécuritaire, Hama Amadou appelle à la formation d'un gouvernement d'union nationale

Le Sam 08 déc 2012

hamameeting1.jpgLes travaux de la session budgétaire au titre de l'année 2012 ont pris fin mardi 4 décembre 2012, sous la présidence du président de l'institution parlementaire.

Dans le discours prononcé à cette occasion, Hama Amadou, dans un ton empreint de sincérité et de clairvoyance comme à l'accoutumée, après avoir souligné le contexte d'agitations et de rumeurs folles dans lesquelles est intervenue cette session consacrée pendant deux mois à l'examen et l'adoption du budget de 2013, a évoqué des thèmes essentiels comme : la faiblesse de la consommation des crédits surtout ceux externes, les revendications parfois irréalistes en rapport avec l'insuffisance de l'effort fourni, la nécessité de se mettre au travail pour créer la richesse. Mais ce qui a retenu le plus l'attention de beaucoup d'observateurs et qui va dans les prochains jours constituer la matière des débats, demeure l'idée de la création d'une sacrée, une mobilisation de tous les citoyens face à la menace sécuritaire.

Le Niger obtient le démantèlement de la plateforme controversée d'AREVA

Le Sam 08 déc 2012

L'information de première main nous a été donnée par une source résidant à l'étranger. L'épineux dossier de la plateforme d'AREVA va connaître son épilogue à travers un démantèlement décidé entre les Présidents Issoufou Mahamadou et François Hollande.

hollandeaccueilissoufou.jpgC'était à l'occasion de son dernier voyage à Paris . Ceux qui pérorent, à gueule déployée, sur l'absence des retombées des voyages du Président de la République, Issoufou Mahamadou vont en prendre pour leur compte. A moins qu'ils ne poussent la mauvaise foi à son comble pour porter des verres en bois afin de ne pas voir la réalité. La réalité, c'est qu'en marge de la table ronde sur le financement du PDES, le Président nigérien a été reçu par son pair français. Au nombre des sujets abordés par les deux hommes d'Etat figurent en bonne place les questions de l'exploitation de l'uranium nigérien par AREVA et les difficultés qui émaillent les relations entre notre pays et cette multinationale.

Le Président Issoufou Mahamadou était d'autant plus à l'aise que les Nigériens, à travers la société civile et la presse, avaient régulièrement exprimé leur désaccord par rapport à la faiblesse des acquis engrangés par le trésor national sur les retombées uranifères. Récemment encore, sur les antennes de RFI, le Président du ROTAB (réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaires), M. Ali Idrissa, avait dénoncé le déséquilibre de gains existant dans le partage des ressources provenant de l'exploitation de l'uranium entre le Niger et AREVA. Il avait également indiqué que notre pays est en devoir d'exiger des compensations liées au retard stratégique qu'observe la multinationale française dans la mise en exploitation de la mine d'Imouraren.

Barkaïsme La transitaire du pétrole nigérien

Le Sam 08 déc 2012

Article publié par le journal, LE COURRIER

hadjiapetrole.jpgAprès moult tergiversations au tour des pratiques mafieuses dans l'affaire des fausses exonérations, il se dégage une certitude : le transit sur le pétrole nigérien se trouve apparemment compromis.

En effet, au regard de tous les soupçons de forfaitures découverts et imputables à la patronne de Actra-transit, l'on peut considérer que le pétrole du Niger est dans des mains apparemment peu catholiques. Car, si de par le passé la transitaire privilégiée de l'or noir nigérien a pu réutiliser frauduleusement des documents du PAM et imité des signatures et cachets dans un domaine qui permettait de juguler la famine avec l'aide alimentaire. Qu'en serait-il alors, aujourd'hui, pour l'or noir ? N'est-il pas temps de stopper l'hémorragie avant qu'elle ne conduise au pire ? Dans ce contexte d'assainissement et d'impunité zéro, peut-il y avoir une place pour tous ceux là qui trainent derrières eux des casseroles ?

Et comme pour tout corser, les portes commencent à se refermer devant Madame Barka qui n'a plus que ses yeux pour pleurer sa forfaiture. A l'exemple de son échec à la Direction Générale de Douane et au domicile du ministre du pétrole où elle était allée chercher secours. Au dernières nouvelles, madame Barka aurait préféré aller dans un pays voisin, certainement dans l'espoir de se créer une nouvelle image. En tout état de cause, le Président de la République Issoufou Mahamadou, chantre de la bonne gouvernance et de la lutte contre l'impunité, est interpellé pour se mettre au-dessus de la mêlée comme l'exige la Constitution de la 7ème République, afin que l'Etat entre dans ses droits et que la justice traite pour sa part, toutes les implications pénales de ce dossier de fausses exonérations.

Au quel cas, les conclusions des états généraux de la justice risqueront de se transformer en chimères, illusions et en forum de plus.

Affaire des fausses exonérations Les services des douanes jouent à la diversion

Le Sam 08 déc 2012

Depuis les fortes révélations documentées de la presse sur les fausses exonérations délivrées par les services des douanes, ces derniers très éclaboussés cherchent par tous les moyens des voies de sortie pour se refaire une bonne image. Non pas en cherchant à extirper ses agents indélicats, mais les services des douanes semblent en quête de boucs émissaires. De la diversion, pour dire clairement les choses.

Qui a sorti des documents administratifs pour les balancer à la presse ? Voilà la question qui préoccupe actuellement les services des douanes et à laquelle ils semblent s'atteler à trouver une réponse dans les plus brefs délais. La fuite de documents serait l'oeuvre des brebis galeuses en son sein qu'il faut rapidement démasquer. Pour quelle fin ? La préoccupation est claire ici. Ces documents scandaleux publiés dans la presse ayant mis à nu un pan de la prédation des finances publiques, il y a lieu de protéger l'espace vital. Cette façon d'opérer ressemble bien à la stratégie de la mafia à chaque fois que tombe un de ses membres dans les filets des forces de l'ordre, alors elle crie à la trahison. Certes, la fuite des documents administratifs est une faute lourde pour tout agent, mais dans le cas d'espèce, la priorité saute aux yeux.

Car ce sont plusieurs centaines de millions voire des milliards de FCFA de préjudices qui sont causés à l'Etat, donc au bien public du fait des pratiques mafieuses des quelques douaniers. Les services concernés ici se doivent donc de chercher en premier lieu à extirper en leur sein ceux là même que les comportements et les pratiques sont aux antipodes des nobles missions de mobilisation de recettes financières et de répression de la fraude confiées aux services des douanes. Car il s'agit avant tout pour les douaniers de rétablir leur crédibilité fortement trainée aujourd'hui dans la boue.

Le maire de la commune rurale de Dan Issa destitué

Le Sam 08 déc 2012

L’événement fait la une de l’actualité de la région de Maradi cette semaine. Le maire de la commune rurale de Dan Issa, localité frontalière du Nigéria, dans le département de Madarounfa a été destitué suite à une motion de défiance du conseil municipal, le 3 décembre dernier.

C ’est à l’issue des discussions que la motion de défiance contre le maire de la commune rurale de Dan Issa, Mahaman Rabé a été votée le lundi dernier. Sur les 15 conseillers que compte le conseil municipal de Dan Issa, 14 ont voté en faveur de la destitution du maire. Dans une correspondance avec ampliations au préfet de Madarounfa, au maire de la commune rurale de Dan Issa lui même, les conseillers ont énuméré les motifs qui les ont conduits à demander la convocation d’une session extraordinaire en vue de débarre et voter la motion de défiance.

Les griefs des conseillers contre le maire Mahaman Rabé portent sur le non respect de la hiérarchie relativement à certains rappels à l’ordre notifiés par le préfet de Madarounfa, la non consultation du conseil municipal concernant des dépenses non prévues comme la construction de 4 hangars pour le marché à Gawaro et l’air d’abattage des animaux de Tapkin Guiwa. Figurent aussi sur la correspondance, les points concernant la recette exceptionnelle qui doit faire l’objet d’un remaniement budgétaire ; la construction du portique à l’entrée de Dan Issa pour un coût global de 14.995.000 FCFA non prévu par le plan de développement communal et sans l’avis du conseil municipal ;

Conseil des ministres du 30 novembre 2012

Le Mar 04 déc 2012

conseilnouveau1.jpgLe Conseil  des ministres  s'est réuni le vendredi 30 novembre 2012, dans la salle habituelle des délibérations .sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.

Après examen des points inscrits à l'ordre du jour, le Conseil a pris les  décisions suivantes :

I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté  les projets de textes ci-après :

1.1. Rapport du  Comité de Réflexion  sur la Consommation  des Crédits Budgétaires.

Créé auprès du Premier Ministre, le Comité  de Réflexion sur la Consommation des Crédits Budgétaires (CRCCB) a pour missions :

l) de recenser les rapports d'étude, d'audit ou de contrôle portant exclusivement ou partiellement sur le niveau de consommation des crédits budgétaires sur les ressources internes et externes ;
2) d'analyser le taux de consommation des crédits budgétaires et de rechercher les facteurs explicatifs et proposer des mesures correctives.

A l'issue de ses travaux, le Comité a proposé  un certain nombre de recommandations dans le sens de l'amélioration des procédures de consommation des crédits budgétaires.

1.2. Mesures de mise en œuvre des recommandations formulées dans l’étude sur les  mécanismes de passation et de contrôle des marchés publics.

Assainissement des finances publiques, Les sceptiques en auront pour leur compte

Le Mar 04 déc 2012

Le signal est venu du décret présidentiel qui a déchargé l’ancien procureur de la République, Ibrahim Oumarou puis il y a eu  l’arrestation du Colonel des Douanes Asogba Edouard et l’ancien doyen des juges d’instruction. La lutte contre l’impunité n’était pas grippée par l’os Zakai

L’assainissement continue. Il a nécessité une certaine préparation qui a apparu aux yeux de certains comme une lenteur ou purement comme un renoncement. Mais ça commence à filtrer et les gens sont servis, les choses bougent.

Elles bougent comme si elles n’attendaient qu’un déclic, qui attendait son « moment ». Le moment semble arrivé et le déclic est parti.

Ça panique est dans le camp des malfrats

Des nombreuses « affaires » vont ainsi et ce, très bientôt, connaitre leur épilogue. N’est-ce pas d’ailleurs mieux comme ça ? Que l’accélérateur soit mis sur cette opération seulement lorsqu’elle avait paru impossible. On peut ainsi espérer que plus personne ne s’en plaigne, ni pour en critiquer le rythme, ni pour y soustraire un proche.

D’ailleurs depuis quelques jours la panique est dans le camp des malfrats. Les inspections ont repris.

L’inspecteur Djingarey Banakoye est au Ministère de l’Urbanisme pour en éplucher la gestion. Cette visite n’est certainement pas étrangère à toutes ces affaires rapportée par la presse et qui auraient cours, selon des nombreux témoignages, dans ce Ministère : déclassements irréguliers et sulfureux, marchés frauduleusement octroyés, biens immeubles de l’état bradés, etc. Il y’a de quoi mérité une « visite amicale » de l’inspecteur d’Etat.Son rapport est très attendu.