- Accueil
- Actualités
Actualités
Etat généraux de la Justice, La grande messe pour redonner à la justice ses lettres de noblesse
Le Mar 04 déc 2012
Ils étaient plus de 500 participants à l’ouverture, issues de tous les horizons qui se sont retrouvés pour apporter des solutions à la crise que vit notre Justice.
Pour cela, ils ont eu cinq jours pour faire l’état des lieux d’un fondement essentiel pour toute démocratie. Un diagnostic sans complaisance du système devra en sortir.
Au Niger, nous avons moins d’un greffier pour un juge et un pour environ 50 000 justiciable. La lenteur très décriée contre notre système judiciaire trouve ici son explication. Mais outre la lenteur, l’on retient encore d’autres maux qui ont gangrénés le système comme la corruption ou le trafic d’influence, pour rendre sceptique, nombre de nigériens. Les états généraux, soulignent les organisateurs et pour parler comme eux, devraient ainsi servir de catharsis en vue de la réconciliation des justiciables avec leur justice. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, le lundi dernier en présence de nombreux invités.
Cette rencontre est donc d’une très haute importance, comme le dira le Président Issoufou, lui qui attache un grand prix à une justice pour le peuple. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, le programme de la renaissance prévoit de promouvoir avec la justice, des valeurs comme l’Etat de droit en vue du réarmement moral de notre société et pour le progrès économique et social du pays à travers l’assainissement de la gestion des affaires publiques.
Le Dim 02 déc 2012
Lors de l’interpellation du Ministre de l’Education Nationale Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahima, a affirmé : « le Niger continue à prendre en charge dans la limite de ses moyens l’ensemble des dépenses du système éducatif.
Mieux, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou s’est engagé à consacrer le quart du budget de l’Etat au secteur de l’éducation afin d’assurer la gratuité et l’obligation scolaire de tous les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans. L’obligation scolaire est réglementée dans notre pays par le décret n°62-021/MEN du 07 février 1962 portant réglementation de l’obligation et de la fréquentation scolaire. Néanmoins ce texte limitait cette obligation scolaire à l’âge de 14 ans c’est-à-dire pour l’enseignement du cycle de base 1 (primaire) ; mais le Président a voulu étendre cette obligation scolaire jusqu’à l’âge de 16 ans c’est-àdire jusqu’à la fin du cycle de base 2 (collège) ».
Menace sur les ministres « d’à côté » Quand on veut tuer son chien…
Le Ven 30 nov 2012
Savez-vous qui on appelle ainsi ? Eh bien, tenez ! Un Ministre « d’à côté » est un ministre qui n’est ni du PNDS ni du LOUMANA, les deux partis ténors de la mouvance au pouvoir.
C’est dans la foulée, des chaudes échauffourées pour le renouvellement des ministres au prochain gouvernement qu’un éminent homme politique se serait prononcé en ces termes : « Tous les ministres d’à côté doivent par tir, sauf Monsieur Cissé bien sûr!». Est-ce une manière malpolie de désigner des collaborateurs avec lesquels on a non seulement conquis le pouvoir mais aussi avec qui on a géré pendant deux années de suite ? Ce n’est pas si évident que ça quand on sait la déception qui a caractérisé l’exercice de la plupart d’entre eux. Ainsi, comme on aurait dû ne pas composer avec eux dès le départ, au moment de la conquête du pouvoir, on s’aperçoit aussi avec amertume que beaucoup sont franchement inutiles dans la marche actuelle de la 7ème République.
FUITE DU DÉNONCIATEUR DANS L'AFFAIRE DU DOUANIER ASOGBA Panique ou deal?
Le Ven 30 nov 2012
Ça bouge, ça s'arrête, ça repart, cahin-caha. La lutte contre la corruption et l'impunité fait son petit bout de chemin. Hier, l'affaire de règlement de fausses factures au Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) et celle du troc ''riz contre niébé'' à l'Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) et des milliards de préjudices avérés mais qui ont malheureusement laissé les Nigériens sur leur faim, aujourd'hui une autre affaire de milliard qui fait couler beaucoup d'encre et de salive à nouveau sur le tapis. Où est-ce qu'on nous conduira encore ? Pourvu que cette fois-ci, l'enquête soit menée de bout en bout. L'affaire du douanier présumé milliardaire continue à faire des victimes. La semaine dernière, plusieurs personnes et non des moindres ont fait l'objet d'interpellations. On cite, entre autres, le principal protagoniste de l'affaire à savoir le colonel ASSOGBA lui-même et l'ancien doyen des juges du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey. Voilà que l'affaire se corse. Le rebondissement de cette affaire remonte il y a de cela trois semaines. Tout serait parti de l'interpellation d'un jeune commerçant par la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). Ce dernier aurait fini par cracher le morceau. Ce serait lui qui a réussi le brouillage de cette affaire. En termes plus clairs, notre opérateur économique que nous désignerons par son sigle H.A. aurait servi à dissimuler la vérité aux enquêteurs en faisant sienne l'essentiel du patrimoine du Colonel ASSOGBA sous les conseils d'un de ses amis dont le nom est formé par les sigles des objectifs du millénaire.
Le Jeu 29 nov 2012
Après l’installation du Bureau, la présentation et l’adoption du programme de travail, les travaux en plénière des états généraux se sont poursuivis hier matin sous la présidence de M. Oumarou Yayé, avec l’audition des messages de bonne volonté des délégations et invités étrangers. Dans l’après-midi, les participants aux états généraux ont entamé les travaux en commissions. Les participants aux états généraux ont tour à tour écouté des communications de M. Mainassara Maidagi de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage ; de M. Christian Pout, Consultant international ; de M. Sanoussi Tambari Jackou, Expert national, du Barreau, de la chambre des Notaires, de la chambre des Huissiers, des Agents d’affaires, du SAMAN, du SNAJ, du LASDEL, et de la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques de l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey. Hier matin, les participants aux états généraux de la justice ont suivi une série de présentation sur la synthèse des différentes thématiques préparatoires des états généraux. C’est ainsi que les quatre présidents des quatre groupes thématiques que sont M. Karidjo Daouda Idrissa, M. Khalid Ikiri, M. Alhousseini Mouloul, et M. Marou Guingarey, se sont relayés à la tribune du Palais des Congrès pour livrer la quintessence des travaux préparatoires. Le premier grand thème « justice et institutions » procède à un diagnostic non exhaustif de la situation de la justice ; le second grand thème « justice et société » aborde la délicate question de la corruption dans tous ses aspects ; le troisième grand thème « justice et développement » concerne deux types de contentieux spécialisés : celui des affaires et celui du travail.
Etats généraux de la justice, Les travaux se poursuivent
Le Jeu 29 nov 2012
48 heures après l’ouverture officielle des travaux des états généraux de la justice au Palais des Congrès de Niamey le lundi 28 novembre, les participants poursuivent les séances en plénière et les consultations en commissions alternativement. Quatre commissions ont été mises en place pour réfléchir sur les thématiques, justice et institutions, justice et société, justice et développement et justice et justiciable. Le bureau de séance sous la conduite du président Me Oumarou Yayé, président de la Cour d’Etat a donné la parole, hier mardi 27 novembre au Barreau de Niamey et les huissiers. Dans sa déclaration, le représentant du Barreau Me Yayé Seini a exposé, selon son organisation les problèmes qui assaillent la justice nigérienne.
Le maire du 5ème arrondissement enfin devant la HALCIA
Le Jeu 29 nov 2012
Après avoir entendu le plaignant en la personne du promoteur de l'hôtel les collines de haro banda, voilà que la HALCIA entend enfin le maire du 5ème arrondissement sur tous les griefs qui lui sont reprochés. Pourtant que n'a-t-il pas raconté pour dénigrer le bien fondé de la plainte. Que n'a-t-il pas raconté à tout bout de champ sur le journal ''le courrier'' juste pour avoir éclairé le public sur sa gestion du cinquième arrondissement ? Mais comme on le dit, tout ce qui se construit sur la base du mensonge s'écroule sans délais comme un château de carte. Les prochains jours s'annoncent donc chauds pour la célébrité du 5ème arrondissement.
En attendant le maire de haro banda peut déjà commencer à méditer sur son sort politique, ses prochaines activités et surtout ses futures fréquentations c'est-à-dire ses sbires et autres " diatiguis ". Entretemps, le journal " le Courrier " continuera à informer les Nigériens comme cela se doit!
Un réseau des faussaires démantelé à la douane
Le Jeu 29 nov 2012
Une enquête conjointement menée en août dernier par la Direction de lutte contre la fraude de la douane et l’inspection générale d’Etat, représentée par deux cadres de la douane, a mis à nu un réseau des faussaires, spécialisé dans la délivrance des fausses exonérations en douanes. Notons que les deux cadres de la douane associés dans cette enquête, sont aujourd’hui à la tête de la Direction Générale des douanes. L’un est Directeur Général, et l’autre est le DG-adjoint. Selon nos sources, le rapport de ladite enquête est su des plus hautes autorités du pays. Au ministère des finances, les premiers responsables de cette institution n’ont pas voulu que le contenu de ce rapport soit su du grand public. En effet, si l’on en croit le rapport de ladite enquête, plusieurs fausses exonérations en douanes, ont été accordées à des opérateurs économiques avec la complicité des transitaires nigériens.