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Actualités

Affaire des fausses exonérations Les services des douanes jouent à la diversion

Le Sam 08 déc 2012

Depuis les fortes révélations documentées de la presse sur les fausses exonérations délivrées par les services des douanes, ces derniers très éclaboussés cherchent par tous les moyens des voies de sortie pour se refaire une bonne image. Non pas en cherchant à extirper ses agents indélicats, mais les services des douanes semblent en quête de boucs émissaires. De la diversion, pour dire clairement les choses.

Qui a sorti des documents administratifs pour les balancer à la presse ? Voilà la question qui préoccupe actuellement les services des douanes et à laquelle ils semblent s'atteler à trouver une réponse dans les plus brefs délais. La fuite de documents serait l'oeuvre des brebis galeuses en son sein qu'il faut rapidement démasquer. Pour quelle fin ? La préoccupation est claire ici. Ces documents scandaleux publiés dans la presse ayant mis à nu un pan de la prédation des finances publiques, il y a lieu de protéger l'espace vital. Cette façon d'opérer ressemble bien à la stratégie de la mafia à chaque fois que tombe un de ses membres dans les filets des forces de l'ordre, alors elle crie à la trahison. Certes, la fuite des documents administratifs est une faute lourde pour tout agent, mais dans le cas d'espèce, la priorité saute aux yeux.

Car ce sont plusieurs centaines de millions voire des milliards de FCFA de préjudices qui sont causés à l'Etat, donc au bien public du fait des pratiques mafieuses des quelques douaniers. Les services concernés ici se doivent donc de chercher en premier lieu à extirper en leur sein ceux là même que les comportements et les pratiques sont aux antipodes des nobles missions de mobilisation de recettes financières et de répression de la fraude confiées aux services des douanes. Car il s'agit avant tout pour les douaniers de rétablir leur crédibilité fortement trainée aujourd'hui dans la boue.

Le maire de la commune rurale de Dan Issa destitué

Le Sam 08 déc 2012

L’événement fait la une de l’actualité de la région de Maradi cette semaine. Le maire de la commune rurale de Dan Issa, localité frontalière du Nigéria, dans le département de Madarounfa a été destitué suite à une motion de défiance du conseil municipal, le 3 décembre dernier.

C ’est à l’issue des discussions que la motion de défiance contre le maire de la commune rurale de Dan Issa, Mahaman Rabé a été votée le lundi dernier. Sur les 15 conseillers que compte le conseil municipal de Dan Issa, 14 ont voté en faveur de la destitution du maire. Dans une correspondance avec ampliations au préfet de Madarounfa, au maire de la commune rurale de Dan Issa lui même, les conseillers ont énuméré les motifs qui les ont conduits à demander la convocation d’une session extraordinaire en vue de débarre et voter la motion de défiance.

Les griefs des conseillers contre le maire Mahaman Rabé portent sur le non respect de la hiérarchie relativement à certains rappels à l’ordre notifiés par le préfet de Madarounfa, la non consultation du conseil municipal concernant des dépenses non prévues comme la construction de 4 hangars pour le marché à Gawaro et l’air d’abattage des animaux de Tapkin Guiwa. Figurent aussi sur la correspondance, les points concernant la recette exceptionnelle qui doit faire l’objet d’un remaniement budgétaire ; la construction du portique à l’entrée de Dan Issa pour un coût global de 14.995.000 FCFA non prévu par le plan de développement communal et sans l’avis du conseil municipal ;

Conseil des ministres du 30 novembre 2012

Le Mar 04 déc 2012

conseilnouveau1.jpgLe Conseil  des ministres  s'est réuni le vendredi 30 novembre 2012, dans la salle habituelle des délibérations .sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.

Après examen des points inscrits à l'ordre du jour, le Conseil a pris les  décisions suivantes :

I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté  les projets de textes ci-après :

1.1. Rapport du  Comité de Réflexion  sur la Consommation  des Crédits Budgétaires.

Créé auprès du Premier Ministre, le Comité  de Réflexion sur la Consommation des Crédits Budgétaires (CRCCB) a pour missions :

l) de recenser les rapports d'étude, d'audit ou de contrôle portant exclusivement ou partiellement sur le niveau de consommation des crédits budgétaires sur les ressources internes et externes ;
2) d'analyser le taux de consommation des crédits budgétaires et de rechercher les facteurs explicatifs et proposer des mesures correctives.

A l'issue de ses travaux, le Comité a proposé  un certain nombre de recommandations dans le sens de l'amélioration des procédures de consommation des crédits budgétaires.

1.2. Mesures de mise en œuvre des recommandations formulées dans l’étude sur les  mécanismes de passation et de contrôle des marchés publics.

Assainissement des finances publiques, Les sceptiques en auront pour leur compte

Le Mar 04 déc 2012

Le signal est venu du décret présidentiel qui a déchargé l’ancien procureur de la République, Ibrahim Oumarou puis il y a eu  l’arrestation du Colonel des Douanes Asogba Edouard et l’ancien doyen des juges d’instruction. La lutte contre l’impunité n’était pas grippée par l’os Zakai

L’assainissement continue. Il a nécessité une certaine préparation qui a apparu aux yeux de certains comme une lenteur ou purement comme un renoncement. Mais ça commence à filtrer et les gens sont servis, les choses bougent.

Elles bougent comme si elles n’attendaient qu’un déclic, qui attendait son « moment ». Le moment semble arrivé et le déclic est parti.

Ça panique est dans le camp des malfrats

Des nombreuses « affaires » vont ainsi et ce, très bientôt, connaitre leur épilogue. N’est-ce pas d’ailleurs mieux comme ça ? Que l’accélérateur soit mis sur cette opération seulement lorsqu’elle avait paru impossible. On peut ainsi espérer que plus personne ne s’en plaigne, ni pour en critiquer le rythme, ni pour y soustraire un proche.

D’ailleurs depuis quelques jours la panique est dans le camp des malfrats. Les inspections ont repris.

L’inspecteur Djingarey Banakoye est au Ministère de l’Urbanisme pour en éplucher la gestion. Cette visite n’est certainement pas étrangère à toutes ces affaires rapportée par la presse et qui auraient cours, selon des nombreux témoignages, dans ce Ministère : déclassements irréguliers et sulfureux, marchés frauduleusement octroyés, biens immeubles de l’état bradés, etc. Il y’a de quoi mérité une « visite amicale » de l’inspecteur d’Etat.Son rapport est très attendu.

Etat généraux de la Justice, La grande messe pour redonner à la justice ses lettres de noblesse

Le Mar 04 déc 2012

Ils étaient plus de 500 participants à l’ouverture, issues de tous les horizons qui se sont retrouvés pour apporter des solutions à la crise que vit notre Justice.

Pour cela, ils ont eu cinq jours pour faire l’état des lieux d’un fondement essentiel pour toute démocratie. Un diagnostic sans complaisance du système devra en sortir.

Au Niger, nous avons moins d’un greffier pour un juge et un pour environ 50 000 justiciable. La lenteur très décriée contre notre système judiciaire trouve ici son explication. Mais outre la lenteur, l’on retient encore d’autres  maux qui ont gangrénés le système comme la corruption ou le trafic d’influence, pour rendre sceptique, nombre de nigériens. Les états généraux, soulignent les organisateurs et pour parler comme eux, devraient ainsi servir de catharsis en vue de la réconciliation des justiciables avec leur justice. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, le lundi dernier en présence de nombreux invités.

Cette rencontre est donc d’une très haute importance, comme le dira le Président Issoufou, lui qui attache un grand prix à une justice pour le peuple. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, le programme de la renaissance prévoit de promouvoir avec la justice, des valeurs comme l’Etat de droit en vue du réarmement moral de notre société et pour le progrès économique et social du pays à travers l’assainissement de la gestion des affaires publiques.

Gratuité et obligation scolaire jusqu’à l’âge de 16 ans Hama Amadou dit c’est impossible mais Isoufou Mahamadou dit oui c’est possible

Le Dim 02 déc 2012

Lors de l’interpellation du Ministre de l’Education Nationale Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahima, a affirmé : « le Niger continue à prendre en charge dans la limite de ses moyens l’ensemble des dépenses du système éducatif.

Mieux, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou s’est engagé à consacrer le quart du budget de l’Etat au secteur de l’éducation afin d’assurer la gratuité et l’obligation scolaire de tous les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans. L’obligation scolaire est réglementée dans notre pays par le décret n°62-021/MEN du 07 février 1962 portant réglementation de l’obligation et de la fréquentation scolaire. Néanmoins ce texte limitait cette obligation scolaire à l’âge de 14 ans c’est-à-dire pour l’enseignement du cycle de base 1 (primaire) ; mais le Président a voulu étendre cette obligation scolaire jusqu’à l’âge de 16 ans c’est-àdire jusqu’à la fin du cycle de base 2 (collège) ».

Menace sur les ministres « d’à côté » Quand on veut tuer son chien…

Le Ven 30 nov 2012

Savez-vous qui on appelle ainsi ? Eh bien, tenez ! Un Ministre « d’à côté » est un ministre qui n’est ni du PNDS ni du LOUMANA, les deux partis ténors de la mouvance au pouvoir.

C’est dans la foulée, des chaudes échauffourées pour le renouvellement des ministres au prochain gouvernement qu’un éminent homme politique se serait prononcé en ces termes : « Tous les ministres d’à côté doivent par tir, sauf Monsieur Cissé bien sûr!». Est-ce une manière malpolie de désigner des collaborateurs avec lesquels on a non seulement conquis le pouvoir mais aussi avec qui on a géré pendant deux années de suite ? Ce n’est pas si évident que ça quand on sait la déception qui a caractérisé l’exercice de la plupart d’entre eux. Ainsi, comme on aurait dû ne pas composer avec eux dès le départ, au moment de la conquête du pouvoir, on s’aperçoit aussi avec amertume que beaucoup sont franchement inutiles dans la marche actuelle de la 7ème République.

FUITE DU DÉNONCIATEUR DANS L'AFFAIRE DU DOUANIER ASOGBA Panique ou deal?

Le Ven 30 nov 2012

douane.gifÇa bouge, ça s'arrête, ça repart, cahin-caha. La lutte contre la corruption et l'impunité fait son petit bout de chemin. Hier, l'affaire de règlement de fausses factures au Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) et celle du troc ''riz contre niébé'' à l'Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) et des milliards de préjudices avérés mais qui ont malheureusement laissé les Nigériens sur leur faim, aujourd'hui une autre affaire de milliard qui fait couler beaucoup d'encre et de salive à nouveau sur le tapis. Où est-ce qu'on nous conduira encore ? Pourvu que cette fois-ci, l'enquête soit menée de bout en bout. L'affaire du douanier présumé milliardaire continue à faire des victimes. La semaine dernière, plusieurs personnes et non des moindres ont fait l'objet d'interpellations. On cite, entre autres, le principal protagoniste de l'affaire à savoir le colonel ASSOGBA lui-même et l'ancien doyen des juges du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey. Voilà que l'affaire se corse. Le rebondissement de cette affaire remonte il y a de cela trois semaines. Tout serait parti de l'interpellation d'un jeune commerçant par la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). Ce dernier aurait fini par cracher le morceau. Ce serait lui qui a réussi le brouillage de cette affaire. En termes plus clairs, notre opérateur économique que nous désignerons par son sigle H.A. aurait servi à dissimuler la vérité aux enquêteurs en faisant sienne l'essentiel du patrimoine du Colonel ASSOGBA sous les conseils d'un de ses amis dont le nom est formé par les sigles des objectifs du millénaire.