- Accueil
- Blog
Actualités
Le Mer 29 fév 2012
Envoyé Spécial
Le cercle des prétendants au Sabre National est en train de s'atrophier. Après les combats d'hier matin (4ème journée), il ne restait plus que dix (10) invaincus. C'est dire que les oppositions entre les écuries des différentes régions ont été très rudes.
Les lutteurs restés invaincus à l'issue des combats d'hier soir sont : Laminou Maidaba d'Agadez ; Boubé Boureima, Aboubacar Tchera et Badamassi Assoumane de Dosso ; Yacouba Adamou et Sabo Abdoulaye de Niamey ; Oumarou Ali Bindigaou et Issa Dan Gawaro de Maradi ; Saley Daouda de Tillabéri ; et Lawali Abdou Dan Tella de Zinder. L'opposition Tahoua -Diffa a pratiquement tourné à la correctionnelle pour les lutteurs de l'écurie de l'Ader. En effet, les trois invaincus, Idi Chaibou Chirganiya, Mahamadou Abdoulkarim et Soumaila Sinni ont tous passé à la trappe.
Ils ont été respectivement battus par Aboubacar Abdoulaye, Tassiou Ibrahim et Chago Gourmada de Diffa. Dans l'histoire du championnat national de lutte traditionnelle, c'est la première fois que Tahoua est complètement éliminé de la course au Sabre après 4 journées de compétition seulement. Cette écurie vieillissante de Tahoua n'a pas pu résister aux assauts des jeunes de l'écurie du Manga, excédés par leur élimination prématurée. Le score final de cette rencontre est de 5 victoires partout. En seconde heure, Niamey a dicté sa loi à Agadez par 8 victoires contre 2. Cependant Laminou Maidaba se maintient en course pour le Sabre National.
Afghanistan: Corans brûlés, pays embrasé
Le Mar 28 fév 2012
Par Biacorp
Avec cette affaire des Corans brûlés, mardi sur la base américaine de Bagram, c’est un nouvel épisode qui s’est ouvert dans la guerre en Afghanistan. Plusieurs éléments soulignent en effet le caractère inédit des événements de cette semaine écoulée. Tout d’abord, ils concernent une large partie du territoire. D’autre part, ils mêlent à la fois des actions des insurgés et des manifestations populaires. Enfin, ils ont des conséquences politiques et militaires qui traduisent l’embarras des capitales occidentales et interrogent sur la poursuite de la mission.
C’est le pays tout entier qui semble s’embraser aux cris de « à mort l’Amérique ». Et, loin de s’apaiser, le brasier se nourrit chaque jour de nouveaux incidents tragiques. Lundi 27 février, un attentat-suicide a fait neuf morts sur l’aéroport de Jalalabad, la grande base de l’Otan dans l’est du pays, entre Kaboul et la frontière pakistanaise. Cette attaque a été revendiquée par les talibans « en réponse à l’incinération du Coran ». L’attentat n’a pas fait de victimes parmi les forces étrangères et les bâtiments n’ont pas été touchés, mais six civils sont morts, ainsi que deux gardes et un soldat de l’armée afghane.
Session parlementaire du 6 mars prochain Bientôt la haute tension
Le Mar 28 fév 2012
Publié par le canard déchainé
La première session ordinaire 2012 de l’Assemblée nationale est convoquée par le président Hama Amadou pour le mercredi, 6 mars 2012 prochain, conformément à la Constitution du 25 novembre 2010, qui stipule qu’elle doit débuter la première semaine du mois de mars Cette session sera sans doute l’une des plus attendue de la présente législature. L’opinion est impatiente de voir le traitement que le parlement réserve à la demande de levée de l’immunité parlementaire des 8 députés. Depuis la transmission de cette demande qui met en cause 5 députés de l’opposition et 3 de la majorité, les commentaires et analyses ne se sont jamais éteints. Aux dernières nouvelles, les élus nationaux concernés tenteraient de faire front commun indépendamment de toute coloration politique pour faire échec à leur mise à disposition de la justice nigérienne. Certains vont plus loin en prédisant que cette affaire va provoquer l’éclatement de la majorité au pouvoir.
A quelques jours de cette session devant statuer entre autres sur ce sujet, 3 cas de figures se présentent : les immunités des 8 députés sont levées, une partie des 8 ou alors toutes sont rejetés. Cependant, une chose est sûre, aucune de ces éventualités n’arrange véritablement le pouvoir en place. Si dans leur intégralité, les demandes sont favorablement votées, cela risque de fragiliser la majorité car certains partis politiques qui la composent et dont les militants sont concernés pourraient se sentir lésés.
Des combats impitoyables aujourd’hui entre les lutteurs de Tahoua et Diffa et ceux de Niamey-Agadez
Le Mar 28 fév 2012
Par envoyé spécial
Les combats rentrant dans le cadre de la 33ème édition du Sabre National se poursuivent toujours dans l’arène Yacouba Ango de la capitale du Katsina. Hier matin, Diffa a affronté Agadez, et Maradi a rencontré Dosso. A cette occasion, le public chaud de Maradi a eu droit à de grosses empoignades entre les gladiateurs des quatre régions.
La rencontre Diffa-Agadez, se résume par le duel impitoyable entre le seul invaincu de l’écurie du Manga, Kabirou Mai Ankoua, et Laminou Maibada, deux fois champion national. Ce fut un combat d’une excellente qualité technique, car tous les deux sont réputés être de fins techniciens. L’accrochage a finalement tourné à l’avantage de Maidaba, qui, d’un crochet du pied gauche parvient à envoyer Mai Ankoua sur le sable frais de l’arène. Diffa prendra quelques minutes plus tard sa revanche par Tassiou Ibrahim, qui met fin à l’invincibilité de Nakango Jikan Salmay.
Affaire BIA: Des reformes qui dérangent
Le Mar 28 fév 2012
Par isam
Le jeudi 23 février 2012 s’est tenue dans la salle des conférences du Grand Hôtel de Niamey, une conférence de presse animée par le nouveau Directeur Général de la BIA – Niger, Monsieur Thierno Nourou Sy L’objectif de la rencontre avec les journalistes et d’informer l’opinion nationale nigérienne sur la cabale dont il fait l’objet depuis sa nomination à la tête de cette banque.
La banque burkinabé, Coris Bank International a racheté les parts de la Belgolaise au sein de la BIA Niger à hauteur de 35% ce qui fait de Coris Bank International l’actionnaire majoritaire. Avant d’être nommé DG de ladite banque, Monsieur Thierno Nourou Sy a été désigné comme observateur dans la même banque. Pendant près de six mois, il a pu observer toutes les activités qui s’y déroulent. C’est ainsi qu’il a pu identifier trois (3) cadres qu’il a proposés au Conseil d’administration pour l’aider dans son travail.
Il proposera également de rehausser leurs salaires de 20 à 30% et de leur donner une voiture de fonction et des indemnités d’ eau, d’électricité et de téléphone. Depuis sa nomination à la tête de la BIA Niger, le nouveau DG, en bon banquier a tout naturellement jeté un oeil sur la gestion menée jusqu’ici dans la banque dont il a désormais la lourde responsabilité de diriger. Conscient qu’on attend de lui des résultats probants, il a en toute logique voulu mettre fin à certaines pratiques mafieuses ayant cours à la BIA notamment en ce qui concerne des avantages faramineux octroyés à certains agents sans l’aval du Conseil d’Administration.
Ben Omar Mouhamed regrette d’avoir soutenu Issoufou Mahamadou
Le Dim 26 fév 2012
Publié par la source
L'ancien ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement du régime Président Mamadou Tandja était le dimanche 19 février dernier, l'invité de la semaine de la Télévision Ténéré. Dire que les téléspectateurs ont été très bien servis, c'est peu dire.
Parce que Ben Omar Mohamed, puisque c'est de lui qu'il s'agit, était attendu par l'opinion sur le passage de la 5ème à la 6ème Républiques et aussi sur la 7ème République, son parti, le RDP-Jama'a, étant membre de majorité actuellement au pouvoir. Il se racontait, et Ben l'a confirmé hier, qu'il était le principal artisan du soutien du RDP-Jama'a à Issoufou Mahamadou, candidat de Djibo Salou, le chef de la junte qui a renversé le régime de Tandja.
Au su de cela, on espérait certes pas qu'il pousse l'ingratitude jusqu'à jeter des pierres sur la 5ème et la 6ème Républiques, à la gestion desquelles il avait participé comme l'un des acteurs principaux, et sur son chef le président Tandja, mais on se demandait surtout ce qu'il allait dire pour justifier son soutien aux tombeurs de leur régime - et qui ne se sont pas privé de martyriser le président Tandja en usant du mensonge, de violation des règles élémentaires de l'éthique, de valeurs sociales et du bon sens.
Ben Omar plus que jamais révolté contre la 7ème République
Le Dim 26 fév 2012
Par Biacorp
La sortie médiatique du député national, Mohamed Ben Omar, sur les ondes de la Radio Télévision Ténéré, le 19 février dernier, continue de susciter d’interminables interprétations dans le milieu politique nigérien tant de la majorité (MRN) au pouvoir que de l’opposition (ARN).
Devant les multiples réactions de parts et d’autres, votre site directniger.com a rencontré, dans l’après midi de ce 23 février 2012, l’honorable député national Ben Omar Mohamed, afin de savoir les réelles motivations de son désamour vis-à-vis de la 7ème République de Issoufou Mahamadou, qu’il a pourtant soutenu à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle nigérienne du 12 mars 2011.
Au nom de la constitution et contre les velléités “violationistes“ !
Le Dim 26 fév 2012
- Écrit par Issoufou Adamou/FSJP/UCAD
« Les marchés publics sont plus connus sous leur aspect médiatique que juridique » écrivait avec pertinence une jeune doctorante française Sabrina Scraramozzino.
Assurément oui, et les malversations politiques et financières que la presse se hâte de relater en sont bien entendu la cause. En soi, cette vivacité est stimulante à plusieurs égards :
- Elle permet au citoyen de connaitre les vrais acteurs de la commande publique au delà de l’affirmation textuelle de la liberté, de l’égalité d’accès et de la large concurrence
- Elle permet aussi au citoyen qui contribue lourdement au fonctionnement de la puissance publique d’avoir une idée de la destination réelle du fond qu’il a jalousement confié aux autorités censées garantir son bien être,
- Elle permet enfin d’engager des débats sérieux sur la problématique de la commande publique en général et des marchés publics en particulier, en tout cas loin de toute considération politique politicienne.
Sans doute, les marchés publics ont des liens étroits avec la politique. Traduction normale et concrète d’une politique publique, l’acte d’achat est lâchement utilisé dans notre pays à deux fins politiques et qui justifient tous les dérapages, les hésitations, les complots et les approximations qui choquent (suivez mon regard).