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Affaire BIA: Des reformes qui dérangent

Le Mar 28 fév 2012

Par isam

bianiger.jpgLe jeudi 23 février 2012 s’est tenue dans la salle des conférences du Grand Hôtel de Niamey, une conférence de presse animée par le nouveau Directeur Général de la BIA – Niger, Monsieur Thierno Nourou Sy L’objectif de la rencontre avec les journalistes et d’informer l’opinion nationale nigérienne sur la cabale dont il fait l’objet depuis sa nomination à la tête de cette banque.

 La banque burkinabé, Coris Bank International a racheté les parts de la Belgolaise au sein de la BIA Niger à hauteur de 35% ce qui fait de Coris Bank International l’actionnaire majoritaire. Avant d’être nommé DG de ladite banque, Monsieur Thierno Nourou Sy a été désigné comme observateur dans la même banque. Pendant près de six mois, il a pu observer toutes les activités qui s’y déroulent. C’est ainsi qu’il a pu identifier trois (3) cadres qu’il a proposés au Conseil d’administration pour l’aider dans son travail.

Il proposera également de rehausser leurs salaires de 20 à 30% et de leur donner une voiture de fonction et des indemnités d’ eau, d’électricité et de téléphone. Depuis sa nomination à la tête de la BIA Niger, le nouveau DG, en bon banquier a tout naturellement jeté un oeil sur la gestion menée jusqu’ici dans la banque dont il a désormais la lourde responsabilité de diriger. Conscient qu’on attend de lui des résultats probants, il a en toute logique voulu mettre fin à certaines pratiques mafieuses ayant cours à la BIA notamment en ce qui concerne des avantages faramineux octroyés à certains agents sans l’aval du Conseil d’Administration.

Ben Omar Mouhamed regrette d’avoir soutenu Issoufou Mahamadou

Le Dim 26 fév 2012

Publié par la source

benetissoufou1.jpgL'ancien ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement du régime Président Mamadou Tandja était le dimanche 19 février dernier, l'invité de la semaine de la Télévision Ténéré. Dire que les téléspectateurs ont été très bien servis, c'est peu dire.

Parce que Ben Omar Mohamed, puisque c'est de lui qu'il s'agit, était attendu par l'opinion sur le passage de la 5ème à la 6ème Républiques et aussi sur la 7ème République, son parti, le RDP-Jama'a, étant membre de majorité actuellement au pouvoir. Il se racontait, et Ben l'a confirmé hier, qu'il était le principal artisan du soutien du RDP-Jama'a à Issoufou Mahamadou, candidat de Djibo Salou, le chef de la junte qui a renversé le régime de Tandja.

Au su de cela, on espérait certes pas qu'il pousse l'ingratitude jusqu'à jeter des pierres sur la 5ème et la 6ème Républiques, à la gestion desquelles il avait participé comme l'un des acteurs principaux, et sur son chef le président Tandja, mais on se demandait surtout ce qu'il allait dire pour justifier son soutien aux tombeurs de leur régime - et qui ne se sont pas privé de martyriser le président Tandja en usant du mensonge, de violation des règles élémentaires de l'éthique, de valeurs sociales et du bon sens.

Ben Omar plus que jamais révolté contre la 7ème République

Le Dim 26 fév 2012

Par Biacorp


amadoubenetissoufou1.jpgLa sortie médiatique du député national, Mohamed Ben Omar, sur les ondes de la Radio Télévision Ténéré, le 19 février dernier, continue de susciter d’interminables interprétations dans le milieu politique nigérien tant de la majorité (MRN) au pouvoir que de l’opposition (ARN).

Devant les multiples réactions de parts et d’autres, votre site directniger.com a rencontré, dans l’après midi de ce 23 février 2012, l’honorable député national Ben Omar Mohamed, afin de savoir les réelles motivations de son désamour vis-à-vis de la 7ème République de Issoufou Mahamadou, qu’il a pourtant soutenu à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle nigérienne du 12 mars 2011.

Au nom de la constitution et contre les velléités “violationistes“ !

Le Dim 26 fév 2012

« Les marchés publics sont plus connus sous leur aspect médiatique que juridique » écrivait avec pertinence une jeune doctorante française Sabrina Scraramozzino.

 

Assurément oui, et les malversations politiques et financières que la presse se hâte de relater en sont bien entendu la cause. En soi, cette vivacité est stimulante à plusieurs égards :

-          Elle permet au citoyen de connaitre les vrais acteurs de la commande publique au delà de l’affirmation textuelle de la liberté, de l’égalité d’accès et de la large concurrence

-          Elle permet aussi au citoyen qui contribue lourdement au fonctionnement de la puissance publique d’avoir une idée de la destination réelle du fond qu’il a jalousement confié aux autorités censées garantir son bien être,

-          Elle permet enfin d’engager des débats sérieux sur la problématique de la commande publique en général et des marchés publics en particulier, en tout cas loin de toute considération politique politicienne.

Sans doute, les marchés publics ont des liens étroits avec la politique. Traduction normale et  concrète d’une politique publique, l’acte d’achat est lâchement utilisé dans notre pays à deux fins politiques et qui justifient tous les dérapages, les hésitations, les complots et les approximations qui choquent (suivez mon regard).

Malversations financières : Zakaï, l’imposteur

Le Dim 26 fév 2012

Publié par l'Actualité

zakaifache.jpgLe ridicule ne tue pas. Cette assertion se trouve d’autant plus justifiée que nous assistons, depuis un certain temps, à un tapage médiatique savamment orchestré par des hommes véreux, mafieux, malveillants, menteurs, falsificateurs, et, malheureusement, qui ont su trouver un siège au niveau de la Représentation nationale.

 

Au nombre de cette catégorie d’individus, figure un certain Zakou Djibo alias ‘’Zakai’’. Ce personnage, lugubrement politico-financier, analphabète de son état, ayant bénéficié de certains droits illicites d’accès aux marchés publics, s’est bâti une fortune plus ou moins mirobolante grâce à des passe-droits illicitement acquis. Et, comme le ridicule ne tue pas, voilà que c’est le voleur qui crie au voleur.

En effet, bénéficiant des réseaux qu’il a eu à tisser tant au niveau de l’administration publique qu’a celui des entreprises (Epac, Epic et autres sociétés d’Etat et ou d’économie mixte, etc…), le sieur «Zakaï» a pu s’approprier d’un certain nombre de dossiers 11 précisément- relatifs à des acquisitions de marchés concernant d’autres opérateurs économiques de la place. Sur la base de ces documents, l’homme, en bon faux-fuyant, se plaît à dénigrer d’honnêtes hommes d’affaires sur lesquels, contrairement à lui ne plane aucune zone d’ombre quant à leur gestion et à leurs différentes soumissions aux marchés publics. Mais, il n’en a cure pensant que tout le monde est comme lui, c’est-à-dire bénéficiant de la couverture et du laxisme des pouvoirs publics.

Assurément, il s’est non seulement trompé d’époque mais il manque également d’arguments pour doigter, à fortiori accuser ceux qu’il considère comme des auteurs de malversations de tous genres. Jugez-en plutôt :

Arrêt N°5/12/CCT/MC du 15 Février du Conseil Constitutionnel de la transition : Le Ministre Ankouraou sous le coup d’une mise en accusation ?

Le Dim 26 fév 2012

Ecrit par Sanou

bazayeetkalla1.jpg    Le Conseil Constitutionnel de la transition vient de rendre deux arrêts la semaine dernière. A travers, le 1erarrêt  notre respectable institution a clairement dit qu’iI y a eu violation de la constitution par le Ministre Kalla Ankouraou, actuel ministre de I‘Equipement qui a méconnu l'article 52 qui interdit aux députés nationaux de soumissionner aux marchés publics.

 

Le ministre Kalla, en octroyant ce marché A l‘entreprise EGPTP dont le propriétaire serait un député a fait preuve de légèreté et d’amateurisme à son stade le plus élevé.

Conséquences de cet acte : le Président de la République Issoufou Mahamadou doit renvoyer Ie ministre de l'Equipement du gouvernement avant  demander sa mise en accusation. Cet acte gravissime entache gravement Ia crédibilité du régime qui doit en tirer toutes les conséquences.

Lutte contre l’impunité, Le Président Issoufou Mahamadou a une autre façon d’assainir…

Le Dim 26 fév 2012

Ecrit par Daouda Adamou

      issoufoupourkoica.jpgL’assainissement des Finances publiques est une èquation difficile à équilibrer. Le Général des Corps d’armées Djibo Salou a essayé de le faire, l’on a vu le résultat. Le président Issoufou Mahamadou a pris l’engagement dès le 7 avril 2011 de le réaliser mais a près d’un an d’exercice du pouvoir, les choses tardent à se concrétiser. Les Nigériens sont impatients pour les résultats de l’opération. Existe-t-il un autre schéma pour y parvenir ?

Depuis le 07 Avril 2011, le Président de la République a pris l’engagement d’assainir les finances de l’Etat. D’Avril 2011 à maintenant, le schéma est en marche pour traquer les délinquants financiers, ennemis jurés du Niger. Mais cette façon de faire est truffée d’embûches, vu la lenteur des actions et la tournure qu’elles prennent, toutes salutaires pour le développement du pays. Assainir les finances d’un pays procède d’un courage ardent et d’une volonté farouche d’oeuvrer pour la bonne gouvernance économique et démocratique.

Dans tous les cas de figure, des règles existent pour gagner ce pari très compliqué en Afrique au Sud du Sahara. A s’en tenir aux dires des uns et des autres, dans les 4 coins du Niger, les avis sont partagés par rapport à l’élan du Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou dans son combat contre les détournements des deniers publics, les passe-droits, l’enrichissement illicite. Tantôt il est taxé d’être lent dans ses actes ; tantôt l’on se dit que ça va venir. L’un dans l’autre, beaucoup de dossiers sont en suspend et les citoyens attendent de voir clair dans cette affaire de châtiment des délinquants financiers de l’Etat.

Du rififi à la HALCIA Où sont passés les 60 millions de son installation ?

Le Dim 05 fév 2012

Publié par le Courrier

     Les choses se compliquent à la Haute Autorité pour la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

Cette commission créée par le Chef de l'Etat afin de lutter contre l'impunité qui gangrène dangereusement notre société fait l'objet d'une gestion opaque par son président, à en croire les indiscrétions qui fusent par-ci par-là. Au centre des spéculations la dilapidation, en l'espace de quelques semaines, de la somme de 60 millions de francs mise à sa disposition pour son installation.

Les sources d'informations concordent à dire que son Vice-président qui est partout interpellé pour faire la lumière sur cette affaire, ne serait pas informé de la destination prise par l'argent. En tout état de cause, il y va de la crédibilité de l'entreprise de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées que la HALCIA soit le temple de la bonne gouvernance et de l'intégrité en donnant un peu plus de lumière sur ce qu'elle cache derrière ses murs.